Regarder la compilation des actions de la nuit de Victor Wembanyama est très souvent un moyen validé par la Science d’attaquer au mieux sa journée. C’est particulièrement le cas ce vendredi matin dans le clip de 2’56” que s’est empressée de poster la NBA sur les réseaux sociaux, avec cette émoticône d’alien qu’elle réserve à notre géant français.
C’est simple, après sa perf légendaire à 50 unités contre Washington le 13 novembre, le pivot des Bleus a signé jeudi soir son deuxième plus gros carton offensif de la saison, avec 42 points, 6 rebonds, 5 passes décisives et 4 contres au compteur en 37 minutes de jeu. Le tout avec un ahurissant 7/15 à trois points (13/24 aux tirs au total), et surtout une précieuse victoire en prolongation pour les San Antonio Spurs contre les Atlanta Hawks (133-126).
Il fait danser Capela avant de lui sortir une « T-Mac »
Au menu de ce récital, on trouve toute la panoplie du rookie de l’année 2024, bien au-delà de ses sept missiles du parking, dont un inscrit avec une faute en bonus. Contre un Zaccharie Risacher auteur d’un match moyen (9 points à 4/13 et 4 rebonds en 22 minutes), « Wemby » s’est notamment offert un travail d’appuis merveilleux près du cercle pour faire danser Clint Capela et conclure avec un lancer bonus (55-66, 24e).
Après le repos, le phénomène de 20 ans et 2,24 m a encore davantage régalé, entre une passe de alley-oop pour le spectaculaire rookie Stephon Castle en contre-attaque, un contre monstrueux contre la planche en prolongation face à Jalen Johnson, et plus encore un dunk d’anthologie en quatrième quart-temps. Au lancement du « money-time », à 99-101, Victor Wembanyama s’est ainsi retrouvé bien tenu par Clint Capela au niveau de la ligne des lancers-francs.
« Mais qu’est-ce qu’il a fait ? »
Comment s’en sortir alors qu’il venait d’arrêter son dribble ? Zéro souci pour lui, il nous claque « une Tracy McGrady » en lançant le ballon pour lui-même contre la planche, avant de s’envoler pour conclure sur la tête de… son coéquipier Julian Champagnie, qui n’avait pas saisi le projet du Gogo gadget aux bras parisien. De quoi bluffer (encore) son si expérimenté coéquipier Chris Paul (39 ans).
Notre dossier sur Victor Wembanyama
« Sur cette action, je pensais qu’il allait passer la balle à Julian, et quand je l’ai vu marquer, je me suis dit: “Mais qu’est-ce qu’il a fait ?”. C’était sauvage, le mec est fantastique », s’enthousiasme le nouveau meneur de jeu texan. Désormais 11es (avec 14 victoires et 13 défaites) dans la jungle que constitue cette conférence ouest, les Spurs s’accrochent à la lutte pour le play-in et ils tenteront d’enchaîner samedi soir face à Portland. Miam, on en conclut que notre réveil dimanche matin sera de qualité.