– JFrog dans le viseur des fonds. L’éditeur de solutions DevOps attire l’attention des investisseurs et surtout des fonds qui rôdent autour de son capital. Selon Bloomberg, plusieurs sociétés de capital-investissement, dont Permira et Hellman&Friedman, auraient déjà manifesté leur intérêt pour une acquisition potentielle. Les discussions en seraient à un stade préliminaire. Suite à cette annonce la valeur l’action de JFrog a augmenté de plus de 5 % jeudi et de plus de 4 % vendredi avant l’ouverture des marchés. En réponse à ces spéculations, un porte-parole de JFrog a déclaré à Bloomberg que « la société n’est pas en discussion avec un fonds d’investissement privé ou un conseiller financier au sujet d’une fusion et d’une acquisition à l’heure actuelle » et a réaffirmé que JFrog ne commentait généralement pas les rumeurs. La capitalisation boursière de l’éditeur atteint près de 3,3 Md$.
– Soupe à la grimace pour la French Tech. Après la présentation du projet de loi de finances 2025 de nombreux entrepreneurs sont inquiets. En ligne de mire, la suppression du crédit d’impôt innovation, un dispositif réservé aux entreprises de moins de 250 salariés permettant de déduire 30 % des dépenses en prototypage et pilotes de nouveaux produits sur l’impôt des sociétés. Dernier signe visible du marasme ambiant, la start-up Cubyn spécialisée dans la logistique à la demande qui avait séduit Bpifrance, Eurazeo et 360 Capital, a été placée en liquidation judiciaire. “Nous sommes dans une situation difficile, nous devons être responsables et solidaires. Mais, plusieurs dispositifs restent inchangés”, a voulu rassurer Clara Chappaz, secrétaire d’Etat chargée de l’Intelligence Artificielle et du Numérique dans une interview à BFM Business. Et Numeum d’indiquer de son côté : “Les dispositifs de soutien à l’innovation y sont remis en cause (réduction des crédits de France 2030, fin des dispositifs attractifs pour toutes les TPE, PME et startups comme la JEI) et cela se traduira nécessairement en pertes d’emplois pour toutes les entreprises, en première ligne pour délivrer les transformations nécessaires pour notre pays.”
– Le FBI piège des criminels avec sa cryptomonnaie. Afin d’observer de près le comportement des fraudeurs dans l’utilisation des monnaies virtuelles, le FBI a créé un instrument basé sur Ethereum appelé NexFundAI. Une idée qui a fonctionné puisque l’agence a pu grâce à cela faire inculper 18 personnes et entités dans le cadre d’une opération internationale ciblant la fraude et la manipulation généralisées sur les marchés des cryptoactifs. Cinq accusés ont plaidé coupable et les autorités ont appréhendé trois autres accusés au Texas, au Royaume-Uni et au Portugal cette semaine. Plus de 25 M$ en cryptoactifs ont été saisis et plusieurs robots d’échange responsables de millions de dollars d’opérations frauduleuses pour environ 60 cryptoactifs différents ont été désactivés.