By Une révolution de palais en vue au Stade de France. Selon les informations de RMC Sport, que nous sommes en mesure de confirmer, l’entreprise GL Events est entrée en négociations exclusives avec l’Etat pour obtenir la concession exclusive de l’enceinte de Saint-Denis pour les trente prochaines années, à compter du mois d’août 2025. Une étape primordiale dans le processus.
Son offre a été préférée à celle de l’autre candidat en lice, le consortium Vinci-Bouygues qui exploite le Stade depuis 1995, après analyse par Fin Infra, la cellule du ministère des Finances chargée d’aider les entités publiques dans leurs investissements. Les deux postulants avaient remis leur offre définitive le 4 octobre, après avoir été auditionnés sur leur projet en février. On ignore pour l’heure les points qui ont fait pencher la décision en faveur de GL Events, qui a un temps collaboré avec Paris Entertainment Company.
L’Etat, qui a renoncé à vendre le Stade de France après l’avoir envisagé, a entamé les négociations avec cette société, dont le siège social est basée à Lyon, gérée par un proche d’Emmanuel Macron, Olivier Ginon. GL Events envisage des travaux de modernisation à hauteur de 100 millions d’euros dans l’enceinte. Vinci-Bouygues avait présenté le projet d’une rénovation d’un montant de 400 millions d’euros.
Des négociations avec la FFF et la FFR
L’entreprise choisie, un mastodonte dans le monde de l’événementiel sportif, est notamment intervenue lors de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022, du Mondial de rugby en France à l’automne 2023 ou lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris cette année. Une compétition qui lui a permis de dégager un bénéfice de 360 millions d’euros, a annoncé Olivier Ginon en septembre.
GL Events doit également se mettre d’accord avec les fédération française de football et de rugby, dont les sélections masculines occupent régulièrement l’enceinte. L’Etat souhaite voir les fédérations profiter davantage financièrement les lieux.
Le PSG avait annoncé en 2023 vouloir racheter l’enceinte. Mais le club de la capitale, qui clame son envie de quitter le Parc des Princes face au refus de la Ville de Paris de lui vendre, avait finalement renoncé à soumettre une offre en début d’année.
