Après seulement six mois d’existence, Phacet annonce une levée de fonds de 4 millions d’euros. Son objectif : accompagner les entreprises dans leur adoption de l’intelligence artificielle (IA).
Identifier les domaines où l’IA serait la plus utile
Et c’est une véritable problématique. Si beaucoup vantent les mérites de l’IA dans le monde du travail, la réalité est, pour l’heure, toute autre. Les PME et ETI sont en effet nombreuses à ne pas franchir le cap. Car cela requiert non seulement un nombre important de données et de moyens, mais également de talents. Il est parfois difficile pour les sociétés d’évaluer dans quels usages et cas de figure la technologie leur sera le plus utile.
C’est justement là que Phacet entre en jeu. Fondée au mois de mars, la jeune pousse a l’ambition d’aider les entreprises à intégrer l’IA dans leurs activités. Cela débute par un diagnostic pour identifier les domaines dans lesquels elle sera le plus rentable. Ensuite, elle fournit une plateforme unique à ses clients, qui centralise diverses applications et peut être adaptée selon leurs besoins spécifiques ou leurs secteurs d’activité.
Dans l’e-commerce par exemple, Phacet va conseiller les entreprises à utiliser l’IA pour la création de fiches produits, une tâche particulièrement fastidieuse. Pour ce qui est de la relation client, un chatbot sera alors recommandé. « Nous allons greffer des modules en fonction du contexte de l’entreprise et de la manière dont elle veut consommer l’IA. L’idée est vraiment d’avoir un outil adaptable », explique Nicolas Marchais, cofondateur de Phacet, à nos confrères de Maddyness.
La start-up peut s’appuyer sur la robuste expérience de ses dirigeants. Ancien élève de Polytechnique, Nicolas Marchais est passé chez Spendesk et a fondé M.ai, un réseau de business angels qui investit dans les jeunes entreprises du secteur de l’IA. Il est accompagné de Christophe Lanternier et William Pambrun, qui ont dirigé d’autres start-up.
La French Tech au rendez-vous
Leur collaboration attire. Pas moins de 148 business angels, dont les célèbres Philippe Corrot, Thibaud Elzière et Florian Douetteau, ont participé à ce tour de table. Certains des plus importants family offices français, à l’instar de Motier Ventures et Aglaé Ventures, étaient également de la partie. Cela témoigne de l’attrait immense suscité par les acteurs de l’IA, malgré leurs difficultés pour atteindre la rentabilité.
Grâce à ces fonds, Phacet veut renforcer son produit en développant de nouvelles applications. La start-up s’imagine aussi franchir les frontières ; dès l’année prochaine, elle espère se lancer sur deux marchés voisins très prometteurs en matière d’IA : le Royaume-Uni et l’Allemagne.
- La start-up Phacet a levé 4 millions d’euros après seulement six mois d’existence
- 148 business angels et plusieurs family offices ont participé au tour de table
- Phacet souhaite accompagner les PME et ETI dans leur adoption de l’intelligence artificielle
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