L’entreprise commercialise des solutions d’IA générative, technologie permettant de produire toutes sortes de contenus sur simple requête en langage courant.
La start-up française LightOn, spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) générative, a annoncé vendredi le lancement de son introduction à la Bourse de Paris, qui vise à lever plus de 10 millions d’euros. L’entreprise, qui commercialise des solutions d’IA générative, technologie qui permet de produire toutes sortes de contenus sur simple requête en langage courant, s’est déjà assurée d’obtenir 3 millions d’euros à travers un engagement de souscription du fonds d’investissement Axon Partners, selon un communiqué.
À travers l’émission de 1 million de nouvelles actions proposées au prix de 10,35 euros chacune, LightOn entend lever en tout au moins 10,4 millions d’euros, et jusqu’à 13,5 millions d’euros en cas de forte demande. L’opération, ouverte jusqu’au 21 novembre, valorise le groupe à plus de 60 millions d’euros et «représente une opportunité de croissance et de notoriété», a expliqué Laurent Daudet, cofondateur de LightOn.
8 millions de chiffres d’affaires en 2023
La jeune pousse, qui veut devenir la première entreprise entièrement dédiée à l’IA générative cotée en Europe, compte utiliser ces financements pour «accroître ses forces de vente, son développement technologique et s’internationaliser» en Europe et au Moyen-Orient notamment, a-t-il précisé. LightOn, qui compte une quarantaine d’employés et a généré un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros en 2023, a pour clients des acteurs publics comme la région Île-de-France mais aussi privés comme l’équipementier aéronautique Safran.
L’entreprise développe notamment des chatbots similaires à ChatGPT, vitrine de l’IA générative grand public conçue par le mastodonte américain OpenAI, et des moteurs de recherche appliqués aux bases de données internes des entreprises. La première cotation de LightOn, fondée en 2016, est prévue pour le 26 novembre, dans un contexte de légère reprise des IPO après deux années au ralenti du fait de la hausse des taux d’intérêt.