Pour démonter les milliers d’échafaudages afin que certains sites, comme le Grand Palais ou le Champ-de-Mars retrouvent leur aspect initial, il faudra des semaines, voire quelques mois. D’autres sites, en dur, vont subir quelques aménagements pour leur utilisation future, le plus symbolique d’entre eux, le plus grand aussi, c’est le village des athlètes qui va devenir un véritable quartier en Seine-Saint-Denis. Il pourra accueillir 6 000 habitants, des salariés, des écoles, des magasins. Les premiers occupants sont attendus à l’automne 2025.
Le CAO, le Centre aquatique olympique va devenir une piscine pour le grand public et pour les clubs. C’était d’ailleurs dans le cahier des charges des JO et cela sera respecté.
La piscine de la Défense va être démontée et installée à Sevran, toujours en Seine-Saint-Denis. La moitié du bassin d’échauffement ira à Bagnolet. On ne sait pas encore où ira l’autre moitié. Peut-être à Toulouse, la ville du quadruple champion olympique Léon Marchand.
L’aréna porte de la Chapelle va devenir une salle de sport et de spectacle.
Pour ces Jeux, des dizaines de piscines et de gymnases ont été rénovés ou construits pour les entraînements des athlètes. Ils vont maintenant servir pour les habitants.
Des utilisations moins visibles
Le sable qui a servi pour le terrain de volley de plage, à la Tour Eiffel, sera transféré dans le Val-d’Oise et en Seine-Saint-Denis pour y créer des terrains.
Beaucoup d’équipements, comme des filets, des poteaux, des ballons, seront confiés aux fédérations qui pourront les redistribuer au club.
La cloche en bronze, qui était au Stade de France, celle que faisaient tinter les athlètes après leur victoire, aura une nouvelle vie dans le clocher de Notre-Dame à Paris, qui sera rouverte à partir du 8 décembre 2024. Elle résonnera cette fois au rythme des offices.
Les explications de Jérôme Val.