Quatre choses que l’on attend des Bleus avant France-Japon

Quatre choses que l’on attend des Bleus avant France-Japon

Les Bleus affrontent le Japon pour leur deuxième match du tournoi olympique, à partir de 17h15. L’équipe de France a besoin de convaincre, après une entame mi figue-mi raisin contre le Brésil, afin d’arriver contre l’Allemagne, pour ce qui devrait être un match pour la première place, dans quelques jours. Voici ce que l’on espère voir de la part des hommes de Vincent Collet dans cette partie.

Une meilleure entame

Le Japon a des caractéristiques bien différentes de celles du Brésil, mais peut parfaitement emballer un début de rencontre comme l’ont fait Marcelinho Huertas et ses coéquipiers. On a tous détesté le début de match des Bleus face aux Auriverde, entre tension, errements défensifs et incapacité à faire circuler correctement le ballon. On aimerait une équipe d’action plutôt qu’une équipe à réaction, tout simplement. Est-ce que cela passe par la mise en place d’un cinq de départ différent ? C’est possible. On imagine quand même qu’avec l’avantage en termes de qualité d’effectif, Vincent Collet voudra peut-être redonner des minutes à la paire Gobert-Wembanyama, même si l’alchimie n’a pas sauté aux yeux sur le match d’ouverture. Rappelons que Matthew Strazel, Evan Fournier, Nicolas Batum et le tandem évoqué à l’instant, ont démarré contre le Brésil. Strazel n’a joué que 4 minutes et Fournier 13,

Moins de pertes de balle

C’est l’une des lacunes des Bleus depuis quelques années. On voit à quel point cela fait la différence dans des matches de haut niveau. Toutes proportions gardées, les filles de l’équipe de France ont montré la voie en prenant vraiment soin du ballon face au Canada, un adversaire solide, avec seulement 10 turnovers, contre 25 (!) pour les Canadiennes. A l’arrivée, 21 points d’écart au tableau d’affichage. On a besoin que les Bleus prennent davantage soin du ballon, avec des meneurs à l’aise pour remonter la balle et éviter la pression mise par l’adversaire, en même temps que celle qui plane sur leurs têtes comme toute équipe qui joue à domicile sur un tournoi olympique. Contre le Brésil, la France a perdu 19 ballons. Heureusement, elle a provoqué encore plus de pertes de balle chez les Sud-Américains, mais le calcul reste dangereux.

Wembanyama : « Devenir un playmaker de niveau champion NBA »

Un vrai écart au tableau d’affichage

Les Allemands qui sont quelque part un modèle pour les Bleus en termes d’exploitation quasi maximale de la qualité de leur effectif, n’ont pas forcé face aux Japonais, mais ont tout de même remporté le match de 20 points. Le basket n’est pas un sport mathématique où l’on peut affirmer que si A bat B de 20 points et que C bat B de 25, cela voudra automatiquement dire que C battra A. Mais les Français ont besoin de montrer qu’ils ont a minima la même force de frappe et la même capacité à sanctionner une équipe théoriquement inférieure. Les Japonais ont des qualités à faire valoir, mais sont davantage sur une courbe d’apprentissage, que véritablement en mesure de poser des problèmes aux vice-champions olympiques. En tout cas, on l’espère…

Le vrai visage de Nando De Colo et Evan Fournier

Être très expérimenté est un atout pour Nicolas Batum, qui a été rayonnant lors du premier match contre le Brésil. On a envie de voir la même assurance et la même efficacité dans leurs registres respectifs chez deux des autres cadres des Bleus : Nando De Colo et Evan Fournier. Fournier avait plutôt montré de bonnes dispositions face au Brésil dans les premières minutes, avant de petit à petit disparaître. Pour Nando, c’était un poil plus décevant, avec 6 petites minutes au compteur et un différentiel de -5 qui n’a pas incité Vincent Collet à le relancer ultérieurement. La France serait infiniment plus dangereuse avec un De Colo en jambes et en confiance, capable d’être le playmaker qui manque à cette équipe. On espère que ce match face au Japon permettra de le relancer.

 

Related Articles