Le décès d’Akira Toriyama, annoncé ce vendredi, laisse un grand vide pour des millions de passionnés qui ont grandi avec Dragon Ball. Retour sur les fois où le monde du football a fait référence au manga.
Kamé Hamé Ha !
Technique signature de Son Goku – la première qu’il maîtrise et aussi la plus exploitée – le Kamé Hamé Ha a été utilisé en célébration à de nombreuses reprises par plusieurs footballeurs, dont Wissam Ben Yedder, fan inconditionnel du manga. André-Pierre Gignac ou encore Harvey Elliott se sont également illustrés en reprenant la technique inventée par « Tortue Géniale ».
Le déplacement instantané d’Aubameyang
Pierre-Emerick Aubameyang avait repris pour sa célébration la célèbre technique du déplacement instantané de Son Goku, après un doublé avec le Barça lors d’une victoire face au Real Madrid (4-0), à Santiago Bernabeu. Le Gabonais tenait même une petite boule de cristal dans sa main gauche au moment de « se téléporter ».
Le Marseillais est décidément un grand fan du manga puisqu’il arbore un tatouage de Goku et Gohan sur sa cuisse droite.
Le joueur de Newcastle, Miguel Almiron, avait réalisé la fusion de Son Goten et Trunks avec son coéquipier Josef Martinez, alors qu’ils évoluaient sous les couleurs d’Atlanta United. Une célébration devenue coutume pour les deux joueurs.
Ils ont ensuite été imités par les frères Niko et Inaki Williams de l’Athletic Bilbao.
Quand les supporters rendent hommage à Dragon Ball
Chez les supporters, aussi, on trouve des références à foison. Le tifo du Paris-Saint-Germain lors du clasico face à Marseille le 25 février 2018 avait fait sensation. La tribune Auteuil avait arboré un immense portrait de Son Goku, vêtu de sa tenue traditionnelle revisitée avec le logo du PSG. L’occasion pour les supporters parisiens de réclamer à leurs joueurs d’« aller chercher la septième boule de cristal », en référence au septième titre de champion de France que le PSG pouvait remporter.
Les Parisiens avaient réitéré l’opération, le 27 octobre 2019, toujours face à Marseille, représentant cette fois le dragon Shenron habillé d’une écharpe rouge et bleue du PSG et, à ses pieds, sept boules de cristal. Dans le manga, elles offrent le pouvoir d’exaucer un voeu lorsqu’elles sont réunies et que Shenron est invoqué. Ici, chacune des boules portait une date à laquelle le PSG avait remporté un titre de champion de France.
Les supporters du club de la capitale ont peut-être inspiré les fans du Wydad de Casablanca, qui avaient déployé trois immenses tifos en hommage à Dragon Ball à l’occasion de la réception de Simba, le 28 avril dernier.
Les fans du KRC Genk avaient également impressionné en octobre dernier lors de la réception de Ferencvaros en Ligue Europa Conférence, dressant un tifo de Vegeta en mode « Super Saiyan Blue ».
Si les footballeurs professionnels étaient des personnages de Dragon Ball, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo incarneraient probablement Son Goku et Vegeta. Les deux Saiyans ont construit une rivalité historique, à l’image de celle opposant les vainqueurs de tous les Ballon d’Or entre 2008 et 2017. Lionel Messi est à Goku ce que Cristiano est à Vegeta : d’abord, ils ont été les deux meilleurs footballeurs du monde pendant plus d’une décennie, à l’image de Goku et Vegeta, qui sont, jusqu’à l’arrivée de Dragon Ball Super (suite de Dragon Ball Z, lui-même suite de Dragon Ball), les plus forts de l’univers à la fin du manga.
Si certains attribuent vulgairement le talent de la Pulga à quelque chose d’inné et celui de CR7 au fruit de son travail et de sa persévérance, il en va de même pour les deux coqueluches d’Akira Toriyama : Vegeta a constamment cherché à atteindre la force de son rival par un entraînement incessant quand Son Goku – bien que féru d’entraînement également – s’appuie d’avantage sur son instinct et ses sentiments.
Enfin, le parallèle s’étend aux personnalités. Si Ronaldo peut être considéré comme l’alter ego à l’ambition débordante et en mal de reconnaissance, ne souhaitant qu’une seule chose, dépasser Son Goku, Lionel Messi peut lui être assimilé à Goku par son calme, sa pureté dans le jeu et sa trajectoire : un prodige que l’on attendait sur le toit du monde.
Les réseaux sociaux, gouffres à références mélangeant Dragon Ball et football
Connus pour leur imagination sans limite, de nombreux créateurs des réseaux sociaux ont représenté des joueurs en personnages de Dragon Ball.