Procès des viols de Mazan : “Tu mens !”, lance Caroline Darian à son père, qui assure ne pas l’avoir photographiée

Procès des viols de Mazan : “Tu mens !”, lance Caroline Darian à son père, qui assure ne pas l’avoir photographiée

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Un cri de haine. Lors de son interrogatoire, mardi 17 septembre, Dominique Pelicot, le principal accusé du procès des viols subis par Gisèle Pelicot, a assuré ne pas avoir photographié sa fille Caroline Darian. “Tu mens !”, a-t-elle lancé devant la cour, alors que des photos d’elle, nue et endormie, ont été retrouvées sur l’ordinateur du septuagénaire. “Je ne t’ai jamais touchée, jamais droguée, ni violée”, a insisté Dominique Pelicot un peu avant. 

Dominique Pelicot demande pardon. “Je suis coupable de ce que j’ai fait. Je prie ma femme, mes enfants, mes petits-enfants, madame M., de bien vouloir accepter mes excuses. Je demande pardon, même si ce n’est pas acceptable”, a plaidé le principal accusé. “J‘avais une addiction, j’avais des besoins. J’ai mis tout en balance, sans réflexion, comme un égoïste. Et j’ai honte”, a-t-il ajouté.

Un interrogatoire dans des “conditions particulières”. En raison de son état de santé, qui a fait planer le doute sur sa présence, son interrogatoire a lieu dans des conditions particulières d’adaptation, à savoir un séquençage des auditions et un temps de repos régulier”, a précisé son avocate Béatrice Zavarro à l’AFP.

Une double expertise effectuée lundi à la mi-journée. Lundi matin, Dominique Pelicot ne s’était pas présenté à l’audience, “évoquant des problèmes de santé”, avait rapporté le président de la cour criminelle du Vaucluse, Roger Arata. Il avait subi un scanner dimanche, “et on lui aurait diagnostiqué un calcul rénal, une infection de la vessie et également un problème au niveau de la prostate”, détaillait le magistrat.

Des critiques concernant le traitement du principal accusé. Béatrice Zavarro a dénoncé tout le week-end des manquements de l’administration pénitentiaire quant au suivi de la santé de son client. En colère, à l’audience lundi matin, elle a parlé d’une “prise en charge lamentable”, estimant qu’il aurait dû être hospitalisé dès les premiers signes d’infection, qui remontent au week-end du 7-8 septembre.

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