Il est arrivé discrètement. Invité devant la presse pour la première fois, Michael Olise avait pris place au milieu des deux autres nouveaux de ce stage de septembre : Loïc Badé et Manu Koné. Le discret attaquant du Bayern Munich s’est contenté de réponses courtes. Rattrapé par une forme de timidité face aux médias et une maîtrise encore imparfaite du français.
Le natif de Londres a eu le temps de revenir sur son choix de sélection : « Ma mère vient de France, je suis venu ici enfant. J’avais la connexion avec l’équipe de France, c’est pour ça que je joue pour la France ». Au moment de citer ses modèles, Olise a évoqué « Zidane » et « Titi (Henry) le coach ». Un entraîneur côtoyé notamment durant les JO avec lequel il est toujours « en contact ».
« C’est un attaquant très déséquilibrant, un très bon pied gauche. Mais qu’on le laisse tranquillement s’installer. C’est bien de le laisser du temps aux gens »
Pour en savoir plus sur la personnalité et les premiers pas d’Olise en équipe de France, il fallait, en fait, écouter ses partenaires et notamment Loïc Badé : « Michael, c’est une très bonne personne, on a vécu deux mois ensemble, c’est un bon gars. Il est très bon au loup garou (jeu de cartes), c’est un manipulateur (rires) ».
Interrogé quelques minutes plus tard sur son nouveau coéquipier, Jules Koundé ne voulait pas brusquer le jeune attaquant (22 ans) : « Il y a des gens plus extravertis que d’autres, c’est un groupe très accueillant. Son intégration ne va pas poser de problème, relevait le latéral du FC Barcelone. Il faut lui laisser du temps, mais je ne suis pas du tout inquiet. Le joueur ? C’est un attaquant très déséquilibrant, un très bon pied gauche. Mais qu’on le laisse tranquillement s’installer. C’est bien de le laisser du temps aux gens »