Malgré le sabordage contre Chicago, les Spurs de Wemby sont dans les temps

Malgré le sabordage contre Chicago, les Spurs de Wemby sont dans les temps

En un peu plus d’un an, la progression des Spurs de San Antonio saute au visage, le tout sous la houlette de leur star française Victor Wembanyama, devenu en quelques mois un monstre des parquets qui n’en finit plus d’impressionner. 10e de conférence Ouest avec 18 victoires pour autant de défaite, la bande à Wemby réalise une première partie de saison, si ce n’est idyllique, du moins idéale, et les espoirs d’une qualif en play-off sont bien réels.

Et ce n’est pas la défaite de lundi contre Chicago qui va y changer quoi que ce soit, malgré un contexte à l’avantage des Spurs. Les Texans ont en effet passé la quasi-totalité du match en tête, grâce à un Wembanyama en bonne forme (23 points, 14 rebonds, 4 passes, 8 contres), avant de se faire manger dans le quatrième quart-temps par le goinfre Zach LaVine (35 points, 10 rebonds, 8 passes), pas aidés par un manque d’adresse évident aux lancers francs (2 sur 6 dans le dernier quart-temps).

Coby White célèbre après avoir passé un dunk de folie sur un Wemby (pour une fois) au ralenti.  - Kamil Krzaczynski-Imagn Images/S

A l’arrivée, les Spurs repartent de Chicago avec une courte défaite (114-110), sans que ça n’émeuve plus que ça notre Frenchy, qui alterne entre super exigence et philosophie en conférence de presse.

Les Spurs sur le bon chemin

« Ce soir, c’était vraiment un mix de choses. Je ne pense qu’il y avait juste un endroit où nous avons été vraiment mauvais, hormis les turnovers. Mais ça concerne les efforts et l’attention aux détails. Bien sûr, nous devrions avoir plus de victoires mais nous ne méritons pas plus de victoires parce que c’est là où nous sommes actuellement, a-t-il jugé à l’issue du match. C’est notre niveau, notre maturité. Cette défaite est dure, bien sûr, mais nous avons besoin de ça pour progresser. Il y a des matchs serrés, mais dans les matchs où nous sommes au-dessus, nous devons garder l’avantage parce qu’en NBA, tous les matchs sont serrés. »

Avec un effectif jeune mais prometteur, renforcé par l’arrivée du vieux briscard Chris Paul, venu injecter de l’expérience et du talent du haut de ses 39 ans, les Spurs sont sur le bon chemin cette saison. Et les défaites récentes, contre Chicago lundi et face aux Nuggets de Jokic, samedi, sont plus perçues comme un nécessaire apprentissage de l’exigence du très haut niveau que comme des gadins insurmontables. Partie pour construire patiemment les bases des succès du futur, cette équipe des Spurs semble en avance sur son tableau de route. On dit merci qui ? Merci Wemby !

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