Le Royaume de France avait sa Gazette. La French Tech a Maddyness. Depuis 2013, le média numérique « des nouveaux décideurs économiques » fondé par Louis Carle et Etienne Portais décortique l’actualité des start-up, salue les naissances de licorne, couche par écrit les levées de fonds… En près de onze ans, les deux entrepreneurs et leur équipe ont vu passer des milliers de pitchs, cette présentation orale caractéristique qui décide de l’avenir des start-up. A quelques jours de leur grande conférence, la « Maddy Keynote » (dont 20 Minutes est partenaire), ils se prêtent à leur tour au jeu du pitch.
Comment vous, vous pitcheriez votre parcours ?
Louis Carle : il y a douze ans, l’écosystème entrepreneurial en France en était à ses balbutiements. Les acteurs luttaient pour se faire une place, un lourd besoin de reconnaissance et de soutien était criant à l’époque. En parallèle, la société faisait face à des challenges de plus en plus grands. Et pour y répondre, nous avions besoin d’une chose : mettre l’innovation au service de notre futur. Avec Étienne nous avons décidé d’aider ceux qui bâtissent le futur. Nous voulions offrir une voix et des opportunités de croissance aux entrepreneurs. C’est comme ça que j’ai créé Maddyness il y a dix ans. Un média dédié aux entrepreneurs qui me permet de contribuer, à ma mesure, à édifier un avenir prometteur pour toutes et tous.
Etienne Portais : En 2012, les licornes n’existaient pas, mais l’envie de faire rayonner les « jeunes entreprises innovantes » et ce qu’on allait bientôt appeler la French Tech était déjà là. A travers mon passage dans les directions Innovation de grands groupes et des structures d’accompagnement, j’ai pu étoffer mon envie de faire connaître les plus belles aventures entrepreneuriales au grand public. L’histoire était lancée aux côtés de Louis. Nous avons su rapidement attirer des millions de lecteurs chaque année. Aujourd’hui, Maddyness est un ovni dans le paysage des médias : rentable depuis sa création et un lectorat en croissance.
Et le pitch de Maddyness, quand vous avez créé la boîte c’était quoi ?
Etienne Portais : Notre vision était claire : se positionner comme le média phare pour l’écosystème des start-up françaises. Dès le départ, notre contenu couvrait un large éventail : de l’actualité financière aux histoires d’innovation, des événements marquants au contenu audiovisuel, proposant entre 6 à 10 articles quotidiens. Nous voulions être une source d’information et d’inspiration, une plateforme qui accompagne les entrepreneurs dans leur croissance et leurs défis.
Nous avons démarré à un moment où, sans vraiment le réaliser, l’alignement des planètes était parfait : une convergence d’aspirations au sein du monde économique, politique, et médiatique pour faire de la France un écosystème entrepreneurial florissant. Était-ce un coup de flair ou de chance ? Peut-être un peu des deux, mais Maddyness a rapidement rencontré un succès qui a dépassé nos attentes et rassemble maintenant plus d’un million de lecteurs tous les mois.
Qu’est-ce qui a changé, 10 ans plus tard ?
Nous avons toujours un rythme de publication très dense et nous recevons quelque 1 500 communiqués de presse par jour. Et depuis, la technologie a irrigué l’ensemble des pans de l’économie. D’un média de niche, nous sommes aujourd’hui un média économique plus large, parlant de l’économie et des entrepreneurs.
Nous ciblons à la fois les dirigeant(e) s d’entreprise, le monde de l’investissement mais aussi les grandes entreprises et les prestataires de services qui nous lisent chaque jour pour comprendre l’économie d’aujourd’hui et surtout de demain. Notre lectorat (majoritairement entre 35 et 45 ans, à 47 % féminin) est un vrai miroir de notre société qui se tourne chaque jour vers l’entrepreneuriat. Nous sommes un pays qui prend un peu plus de risques et qui se tourne chaque jour vers le futur, c’est ce que nous défendons avec une vraie notion forte d’impact chez Maddyness (devenue B Corp et entreprise à mission en 2020).
Depuis huit ans, vous organisez la Maddy Keynote, une énorme conférence qui se tiendra cette année le 28 mars au Palais Brongniart, à Paris. On y verra quoi ?
La Maddy Keynote est avant tout un événement de networking et de contenu, dans une ambiance familiale et bienveillante. Nous voulons apporter des décryptages utiles à nos visiteurs, à travers des conférences, à propos du futur de l’économie dans un horizon proche (entre 3 et 5 ans) pour qu’ils puissent agir au quotidien autant qu’échanger entre eux. IA, Impact, Cybersécurité, Investissement, Décarbonation : quelles sont les feuilles de route ? Qui possède les moyens humains et financiers ? Comment adopter des stratégies business gagnantes ? Le 28 mars, ce sera la 8e édition et c’est certainement la plus belle. 5.000 personnes dans un lieu unique et chargé d’histoire pour nos lecteurs et pour nous.
20 Minutes va animer une table ronde autour de l’inclusion. Vous la pitcheriez comment ?
La Maddy Keynote va s’ouvrir sur une thématique qui nous est chère : la diversité et l’inclusion. Derrière l’affichage, quelle réalité ? C’est un enjeu fort des prochaines années et l’ensemble des secteurs doit poursuivre les efforts en ce sens. Qui mieux que 20 Minutes pour parler de cette thématique ? Sur scène pour couvrir cette thématique aux côtés de Cécile Presta (DRH du groupe Klépierre), Anthony Babkine (DG de Diversidays, leader d’opinion sur le sujet de la diversité en France) et Clara Chappaz (Directrice de la French Tech).
Plus d’informations sur l’événement ici. 20 Minutes et Maddyness vous offrent 10 places pour la Maddy Keynote.