L’usage très réfléchi des réseaux sociaux par Victor Wembanyama

L’usage très réfléchi des réseaux sociaux par Victor Wembanyama

Victor Wembanyama a affolé les réseaux sociaux cette année avec la diffusion, sur les comptes de la NBA, de highlights le montrant en pleine action. Après seulement quelques mois dans la Ligue nord-américaine, les vidéos des exploits du rookie de l’année ont dépassé le milliard de vues. Mais sur ses propres comptes, le joueur des San Antonio Spurs, suivi par près de 340 000 followers sur X et 3,9 millions sur Instagram, poste et intervient avec parcimonie.

En mars, Wembanyama confiait à un journaliste de San Antonio Express News (relayé par Trash Talk) ne pas être accro aux réseaux sociaux et parvenir sans difficulté à doser son temps d’écran. « La plupart du temps, les applications ne sont même pas sur mon téléphone. Je les supprime pendant des jours, des semaines, des mois parfois. Et quand je veux rechercher quelque chose, je les retélécharge. Je n’ai jamais eu à m’en soucier. » Le Français précisait les utiliser notamment pour rester en contact avec sa famille et ses amis.

Gardien de football au Chesnay

Ses rares signes d’activité ne passent donc pas inaperçus. Récemment, il a redonné de la visibilité à un post Instagram d’un compte de basket américain datant d’octobre 2020. Sur ce dernier, une première photo le présente comme « l’espoir NBA âgé de 16 ans [qui] domine des adultes lors de l’ouverture de la saison en France ». Des highlights viennent appuyer l’affirmation.

Parmi les centaines de commentaires, un « Il ne fera rien de tout ça en NBA ». Près de trois ans plus tard, « Wemby » vient de lâcher un petit « Et pourquoi pas ? » en réponse. Élu rookie de l’année, avec des moyennes de 21,4 points, 10,6 rebonds, 3,9 passes et 3,6 contres, il a gentiment remis l’internaute devant le fait accompli.

Sur X, où ses interventions se font encore plus rares que sur Instagram, il a aussi retweeté une courte vidéo de deux secondes. On l’y voit en gardien de but de football, en train de repousser une frappe qui se dirigeait tout droit vers la lucarne. Une archive déterrée par l’un de ses anciens coéquipiers de l’équipe U11 du Chesnay FC 78. « Dinguerie, il faut sortir les highlights », a-t-il repris dans la foulée.

Ces interventions légères se mêlent à des publications bien plus coordonnées avec, notamment, ses sponsors. Mi-mars, il avait ainsi révélé le nouveau maillot vintage de l’équipe de France de football sur Instagram, l’équipementier des Bleus, Nike, étant également l’un de ses sponsors.

Les réseaux sociaux ne constituent en rien une distraction pour la pépite du basket français. Il ne s’attarde pas sur ce qui est dit de lui, contrairement à certains de ses coéquipiers des Spurs. Cette saison, Gregg Popovich, le coach historique de la franchise, a fait appel à des spécialistes pour convaincre ses jeunes joueurs de l’importance de la distance à prendre avec les réactions des réseaux. En la matière, l’attitude de Victor Wembanyama est, une nouvelle fois, un exemple à suivre.

Related Articles