Dans le brouhaha du vestiaire, Lucas Niang n’est pas le plus tapageur. Entre les stars Patrick Mahomes ou Travis Kelce, les rookies brillants et les membres du staff qui s’agitent, assis dans un coin, il rigole tranquillement avec un coéquipier de ligne offensive puis trimballe son quintal et demi sans faire de bruit. Le golgoth (1,98 m) vient de sortir de la douche, il enfile un jogging, des chaussures rembourrées de laine. « Bonjour ! », nous lance-t-il ensuite dans un impeccable français, sans accent, juste plein de bonhomie. Nous sommes le 31 décembre, Kansas City vient de battre Cincinnati (25-17), et, comme on dit ici, « on a gagné le droit de faire la fête ».