By Chaque année, les meilleurs jeunes du monde entier s’inscrivent pour être sélectionnés par une des trente équipes de la NBA, la plus grande et prestigieuse ligue de basket au monde. Cette année, la soirée a été historique pour les Français avec quatre joueurs tricolores draftés au premier tour avec Zaccharie Risacher (Atlanta Hawks) et Alexandre Sarr (Washington Wizards) aux deux premières places. Tidjane Salaün a été pris en sixième position (Charlotte Hornets) et Pacôme Dadiet a été classé vingt-cinquième (New York Knicks).
L’histoire se répète
La Draft NBA s’est déroulée en direct du mythique Barclays Center à New York. Un an après l’arrivée de Victor Wembanyama dans la plus prestigieuse des ligues, l’histoire s’est répétée avec Zaccharie Risacher qui à son tour a décroché le gros lot, suivi de près par son compatriote Alexandre Sarr.
Au total, quatre Français ont été sélectionnés au premier tour de la draft, un record. Au second tour, trois autres Français sont susceptibles d’être à leur tour sélectionnés. « C’est incroyable, avoue Zaccharie Risacher. On essaye de représenter notre pays. Il y a d’autres joueurs qui arrivent. Je suis fier du succès de mon pays et d’en faire partie. »
C’est au centre de formation de l’ASVEL Lyon-VIlleurbanne que Zaccharie a été formé. Le jeune ailier de 19 ans brille par sa polyvalence et sa taille (2,07 m). En NBA, Il peut s’imposer comme un joueur capable de défendre sur plusieurs positions. Il devra cependant faire face à une rude concurrence à son poste avec la présence de deux stars déjà bien installées aux Atlanta Hawks, Trae Yong et Dejonte Murray. « Je suis très excité. J’ai le sentiment que je peux beaucoup apporter. Je suis prêt à faire tout ce qu’il faut pour aider », déclare le Français.
Le pivot moderne, Alexandre Sarr
Formé au Real Madrid, passé par la ligue Overtime Elite, un championnat amateur pour jeunes basé aux États-Unis, Alexandre Sarr a démarré en Australie au sein de Perth Wildacts. Long et mobile, il a tout du pivot moderne capable.
Formé à Cholet, Tidjane Salaün était plutôt attendu aux alentours de la douzième place. Charlotte Hornets a finalement choisi de miser sur l’espoir français en le sélectionnant à la sixième place. Il rejoint une équipe jeune, mais dans une situation compliquée. Encore une fois, il se démarque par sa polyvalence défensive, mais est également à l’aise au tir.
