Le nouveau projet loi de finance coupe plusieurs aides à l’innovation. Clara Chappaz, secrétaire d’État au numérique, garantit que la French Tech n’a pas été sacrifiée.
Une réunion de crise pour conjurer la migraine de la veille et préparer l’après. Ce vendredi matin, toutes les associations périphériques de l’écosystème des start-up French Tech se sont réunies à l’Assemblée nationale. Objectif : préparer la bataille du budget dans l’hémicycle après le coup de bambou venu de Bercy jeudi. Investisseurs et des entrepreneurs n’ont pas manqué de noter que plusieurs dispositifs que les start-up utilisent ont été supprimés ou rabotés dans le PLF 2025. Le crédit impôt innovation (CII) n’a pas été reconduit dans le prochain budget, le dispositif jeunes entreprises innovantes a été amputé des exonérations de charges patronales à l’embauche. Quant à France 2030, le plan à 54 milliards de l’État, qui bénéficie pour moitié à des start-up, on ne compte pas moins de 2 milliards de crédits qui ont été reportés au moins jusqu’à l’année prochaine.
« Une grosse inquiétude se lisait sur le visage de tous les participants», témoigne un participant de la réunion…