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Les start-up françaises craignent de devenir les grandes oubliées d’un futur gouvernement d’extrême droite et de se voir privées de la protection d’Emmanuel Macron.
Qui désormais protégera les licornes ? «La start-up nation, on savait que ce n’était qu’un temps et que ça allait bien s’arrêter à un moment.» Maya Noël, directrice générale de France Digitale, l’organisme qui regroupe entreprises et investisseurs du numérique, veut se rassurer. La French Tech et ses start-up innovantes ont été pendant sept ans l’enfant chéri d’Emmanuel Macron. Depuis la dissolution, l’écosystème craint l’arrivée d’un gouvernement Rassemblement national, qu’il juge peu averti sur les enjeux du numérique et incompatible avec la croissance d’un secteur soumis à un environnement hyperconcurrentiel. «Dès dimanche soir j’ai reçu de nombreux messages d’investisseurs s’interrogeant sur ce que cela voulait dire pour nous, comment un changement de gouvernement pourrait nous affecter», raconte Maya Noël. France Digitale avait d’ailleurs, dès le 13 juin, publié une tribune en ce sens dans le quotidien les Echos : «La France doit innover, p