Journal en français facile – Nouvelles frappes israéliennes à proximité de Beyrouth / Sommet des Brics à Kazan / Reprise de la NBA…

Journal en français facile – Nouvelles frappes israéliennes à proximité de Beyrouth / Sommet des Brics à Kazan / Reprise de la NBA…

Vous êtes à l’écoute de Radio France Internationale. Il est 16 heures en temps universel, 18 heures ici, à Paris.

Le Journal en français facile.

Simon Bourtembourg.

Mardi 22 octobre 2024.

Merci d’être avec nous, et à la une de ce Journal en français facile :

Ces nouvelles frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth. Les fiefs du Hezbollah aux abords de la capitale libanaise étaient visés. Depuis un mois, plus de 1 500 personnes sont mortes dans des attaques de l’État hébreu au Liban.

Dans l’actualité encore, la plus grande réunion diplomatique en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine. Une vingtaine de dirigeants étrangers sont à Moscou aux côtés de Vladimir Poutine. Le président russe reçoit ses alliés, avant une rencontre annoncée avec Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies.

Dans ce journal, nous prendrons également la direction de Boston, pour parler basket et de la reprise de la NBA attendue cette nuit. Les Celtics, équipe mythique de la Ligue nord-américaine, remet son titre en jeu. Et puis dans dix minutes, après ce journal, Radio Foot Internationale avec Annie Gasnier.

Le Journal en français facile.

Plus de 1 500 personnes ont donc été tuées au Liban en un mois. Nouvelle illustration de l’intensification des bombardements israéliens au Liban, les frappes de l’État hébreu ont ciblé ce mardi les environs de la banlieue sud de Beyrouth. Hier, déjà, les environs de la capitale libanaise étaient ciblés par l’armée israélienne et, Oriane Verdier, un hôpital a été touché.

Oui. L’hôpital en question est l’hôpital Rafik Hariri, le plus grand établissement médical public du Liban. Cette frappe s’est produite dans la nuit de lundi à mardi, dans le sud de Beyrouth. Parmi les 18 morts figurent quatre enfants. Les autorités libanaises décomptent également 60 blessés. Un bilan qui pourrait augmenter, puisque des témoins sur place décrivent une journée passée à fouiller les décombres de plusieurs bâtiments. Le Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est déclaré « horrifié », aujourd’hui, par cette frappe. Il exige une « enquête rapide et approfondie ». Vous le disiez, de nouvelles frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth, également aujourd’hui, tout comme le sud et l’est du pays. Des zones est implanté le Hezbollah. La Croix-Rouge libanaise a fait état, aujourd’hui également, de trois secouristes blessés dans une frappe sur la ville de Nabatieh, dans le sud, une ville qu’Israël pilonne depuis plusieurs jours. Ces trois secouristes menaient une opération de sauvetage après un premier raid. De son côté, le Hezbollah a indiqué avoir frappé une unité d’infanterie israélienne au Liban du sud via un missile guidé. Le groupe armé libanais a également revendiqué l’attaque de drones qui a visé, samedi, la résidence privée du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Oriane Verdier, du service international, merci à vous.

Et le Premier ministre israélien a, lui, rencontré aujourd’hui le chef de la diplomatie américaine. Lors de cet échange à Jérusalem, Antony Blinken a appelé Benyamin Netanyahu à prendre des « mesures supplémentaires » pour permettre à l’aide humanitaire de parvenir aux civils dans la bande de Gaza.

Ils sont venus de Chine, d’Inde, d’Afrique du Sud ou encore de Turquie. Une vingtaine de dirigeants étrangers invités par Vladimir Poutine pour un entretien, une rencontre en marge du sommet des Brics. Le moment choisi par Moscou pour montrer à l’Occident le poids, c’est-à-dire la force de cette alliance des pays émergents. Le chef du Kremlin s’affiche ainsi entouré, soutenu, alors que la guerre dure en Ukraine. Ce mardi, Vladimir Poutine a notamment échangé avec Xi Jinping. Devant son homologue chinois, le président russe s’est félicité de la solidité des relations entre Moscou et Pékin, dans un monde qu’il décrit lui-même comme « chaotique ». Dans deux jours, cette fois, l’ambiance sera sans doute moins chaleureuse lors de l’entretien, la rencontre entre Vladimir Poutine et Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, en Ukraine. Cette rencontre fait débat. Emmanuelle Chaze.

L’annonce de la participation du secrétaire général des Nations unies au sommet Brics a vivement fait réagir en Ukraine. Andrii Sybiha, le ministre des Affaires étrangères, a publiquement déploré la présence annoncée à Kazan d’Antonio Guterres, qui avait, il y a quelques mois, refusé l’invitation ukrainienne à participer au premier sommet mondial sur la paix, initié par Kiev, et qui s’est tenu en Suisse avec plus de 90 pays présents. D’autres représentants des Nations unies s’y étaient rendus. Mais, pour le ministre ukrainien, ce choix, je cite, « n’avance pas la cause de la paix et ne fait qu’endommager la réputation des Nations unies », fin de citation. Une rencontre Guterres-Poutine serait perçue ici comme une réhabilitation du président russe à l’international. Alors que Vladimir Poutine continue sa guerre d’agression contre l’Ukraine et est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour sa supposée responsabilité dans l’enlèvement et la détention, sur territoire russe ou illégalement occupé, de milliers d’enfants ukrainiens. Emmanuel Chaze, Kiev, RFI.

Et, dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a déclaré espérer que la présidentielle américaine du 5 novembre prochain puisse donner un coup de pouce, c’est-à-dire favoriser l’intégration de l’Ukraine dans l’Otan – l’alliance de pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Le soutien américain à Kiev pourrait, en effet, être mis en péril, menacé en cas de victoire, dans deux semaines, du candidat républicain Donald Trump.

Une loi russe condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Saisie par 107 ONG, la CEDH a déclaré « arbitraire », c’est-à-dire abusif, un texte russe qui impose aux personnes présentes dans le pays de déclarer leurs activités avec des organisations soutenues ou financées par l’étranger. Une loi utilisée contre des opposants au Kremlin et qui a pour but de punir et d’intimider, faire peur. C’est ce qu’assure la Cour européenne des droits de l’homme. Dernier exemple en date, le Français Laurent Vinatier, condamné à trois ans de prison pour ne pas avoir déclaré qu’il travaillait pour une association suisse de médiation diplomatique. On a d’ailleurs appris, à ce sujet, qu’il contestait la décision de justice rendue par un tribunal de Moscou.

L’actualité africaine, avec, en un mot, le projet de Constitution rendu public au Gabon. Le texte, adopté par le conseil des ministres jeudi dernier, sera soumis à référendum le 16 novembre prochain. Dans une lettre ouverte, le Premier ministre gabonais assure espérer une majorité franche autour de ce projet de Constitution. Un projet qui prévoit, notamment, une stricte limitation du nombre de mandats. À ce sujet, je vous invite à écouter l’invité d’Afrique Midi du jour. Nicolas Sur recevait Bergès Mietté, docteur en sciences politiques et chercheur à l’université de Libreville.

RFI. Midi passé de six minutes à Boston.

La ville américaine connue, notamment, pour son club de basket, les Boston Celtics. C’est sur le parquet de cette équipe que tous les projecteurs seront braqués, cette nuit, pour le grand retour de la NBA. Premier match ce soir : Boston qui affronte les Knicks. Boston, une équipe mythique du championnat, qui remet son titre en jeu, Victor Missistrano.

En remportant une 18ᵉ bague de champion NBA, les Celtics ont dépassé les Los Angeles Lakers en tête du palmarès. Titré cet été à Paris avec les États-Unis, Jayson Tatum est l’un des trois champions olympiques de cette équipe.

« L’important, c’est d’abord d’être fiers de ce que nous avons accompli la saison dernière. Ça a été une année extraordinaire. Nous avons formé une équipe incroyable et nous sommes entrés dans l’histoire. Cette année, nous n’avons pas le sentiment de devoir défendre notre titre, mais plutôt d’essayer d’en gagner un autre. »

C’est cette culture de la gagne qui a fait de Boston le grand favori à sa propre succession, selon un autre champion olympique, Joel Embiid. Le natif de Yaoundé sait ce qui manque à son équipe, Philadelphie, pour atteindre, enfin, une finale de conférence.

« Il ne s’agit pas nécessairement du type de joueurs, mais plutôt de la cohérence collective, de jouer avec les mêmes gars pendant longtemps, quand chacun sait ce qu’il a à faire, se placer, la culture. »

Culture de la gagne, culture collective, le grand chantier des San Antonio Spurs de Victor Wembanyama, la principale attraction. Le Français, dont les 2,24 mètres seront toujours plus au centre des regards pour sa deuxième saison. Wemby espère que ce sera celle de la confirmation.

Et pour voir Victor Wembanyama à l’œuvre avec San Antonio, il va falloir attendre jeudi. D’ici là, rendez-vous à 23 h 30 temps universel pour le match d’ouverture entre, donc, Boston et New York. À 2 heures temps universel, la seconde affiche du jour opposera les Los Angeles Lakers de LeBron James aux Minnesota Timberwolves.

Un mot de football pour refermer ce journal, avec le début, ce soir, de la troisième journée de la Ligue des champions en Europe, la plus prestigieuse des compétitions. Dans un peu plus d’une demi-heure, le club français du sud de la France, Monaco, affrontera l’Étoile rouge de Belgrade. Et puis, à suivre, également aujourd’hui, la rencontre entre le Paris Saint-Germain – le club de la capitale – et le PSV Eindhoven. Coup d’envoi à 19 heures temps universel. Pour retrouver tout le programme de la soirée de Ligue des Champions, je vous invite à vous rendre sur le site de RFI : www.rfi.fr.

RFI. Il est 18 heures bientôt passées de dix minutes, ici, à Paris. Deux heures de moins en temps universel.

C’est la fin de ce Journal en français facile. Merci de nous avoir suivis.

Restez bien à l’écoute. Tout de suite, on parle ballon rond avec Radio Foot Internationale.

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