JO 2024 : La France conservera-t-elle la 5e place au tableau des médailles face à la menace britannique?

JO 2024 : La France conservera-t-elle la 5e place au tableau des médailles face à la menace britannique?

Le match sera tendu jusqu’au bout. La France et ses 62 médailles (16 or, 24 argent, 22 bronze) n’aura pas le loisir de baisser la garde ce dimanche, dernière journée de compétition des Jeux Olympiques de Paris 2024. Car il s’agit désormais de défendre sa position dans le top 5, l’objectif assigné avant les Jeux.

Si le Japon, 4e avec 18 médailles d’or (pour un total de 43 breloques), n’est pas complètement inaccessible, il faudra surtout regarder derrière et se méfier d’un retour dans la dernière ligne doite de la Perfide Albion. Le souffle de la Grande-Bretagne se fait en effet sentir sur les nuques tricolores. Nos amis d’outre-Manche comptent samedi soir 63 médailles (une de plus que la France) mais seulement 14 en or. Sauf que la journée de dimanche semble, sur le papier, être plus favorable aux Britanniques qu’aux Français.

Pour l’équipe de France, une chose est certaine, il y aura au moins une médaille garantie dimanche, celle des basketteuses qui jouent en finale (15h30) contre les Etats-Unis. Autant dire, sans faire injure aux filles de Jean-Aimé Toupane, que cette breloque a toutes les chances d’être argentée. Les Américaines, faut-il le rappeler, détiennent le titre olympique depuis les Jeux d’Atlanta en 1996 et ne semblent pas disposées à l’abandonner à leurs hôtes tricolores… L’argent, c’est bien mais ce n’est pas ce qui fait avancer le plus rapidement au tableau des médailles.

La seule autre possibilité de gratter de l’or pour la France, ce sera du côté de Versailles et du pentathlon moderne féminin où les deux Françaises Elodie Clouvel et Marie Oteiza font figures d’outsiders crédibles. Problème, dans cette discipline particulièrement aléatoire, s’il faut dégager une favorite, elle a un nom, Kerenza Bryson, et une nationalité, anglaise… Gros danger! D’autant qu’une autre Britannique peut se mêler à la lutte pour l’or, la bien nommée Kate French. Avouez que ce serait cruel…

Si Clouvel et Oteiza parviennent à contenir les assauts britanniques dans la discipline du baron Coubertin, le danger pourrait encore plus certainement venir du vélodrome de Saint-Quentin. En vitesse femmes, Emma Finucanne était ainsi considérée avant les Jeux par les journalistes de L’Equipe comme la favorite pour décrocher l’or. À l’épreuve des faits, il semble toutefois que la Néo-Zélandaise Ellesse Andrews est au-dessus. À vérifier dimanche dès 11h25 puisqu’elles s’affrontent en demi-finales. De même, dans le keirin masculin, discipline où tout peut arriver, deux Anglais sont en lice, Jack Carlin et Hamish Turnbull, pour… zéro Français. Prions!

A priori, rien à craindre de l’omnium féminin ni de la finale féminine des +81kgs en haltérophilie malgré la présence d’Emily Campbell. 10e mondiale, elle soulève 60 kilos de moins que celles qui seront sur le podium. Ouf!

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