Adversaire de l’équipe de France féminine ce dimanche à Saint-Etienne, le Canada vient d’une lourde sanction. La FIFA a annoncé le retrait de six points aux championnes olympiques sur le tournoi actuel après l’affaire d’espionnage de la Nouvelle-Zélande. Un drone appartenant à la sélection avait été surpris en train de survoler l’entraînement des Néo-Zélandaises.
L’adjoint qui pilotait le drone a été condamné à 8 mois de prison avec sursis. Bev Priestman, la sélectionneuse virée dans la nuit de jeudi à vendredi, a été suspendue un an. Après leur victoire sur la Nouvelle-Zélande, les joueuses avaient indiqué qu’elles n’avaient pas participé à cet espionnage. « Nous ne sommes pas des tricheuses, a clamé la défenseuse Vanessa Gilles après la victoire. Honnêtement cela n’a pas été facile. Il y a eu beaucoup d’émotion, de frustration et d’humiliation car en tant que joueuse, cela ne reflète pas nos valeurs et ce que nous voulons représenter en tant que compétitrice aux JO. Les Jeux, c’est la représentation du fair-play. Comme Canadienne, ce ne sont pas nos valeurs, notre pays. »
Les Françaises figurent désormais seules en tête de leur groupe et une victoire face aux Canadiennes les qualifierait officiellement pour les quarts de finale.