Jeux vidéo. Six choses à savoir sur la 13e édition du Paris Games Week qui débute mercredi

Jeux vidéo. Six choses à savoir sur la 13e édition du Paris Games Week qui débute mercredi

C’est la grande messe du jeu vidéo en France. La 13e édition du Paris Games Week, salon entièrement dédié au jeu vidéo, ouvre ses portes mercredi 23 octobre 2024 et ce pour cinq jours, au parc des expositions de la Porte de Versailles. L’occasion pour de nombreux visiteurs de découvrir les jeux de cette fin d’année et ceux à venir en 2025, sur toutes les consoles de jeux du moment.

Après deux années de relance en 2022 et 2023, le salon vise à atteindre un niveau proche de celui de 2019, qui avait rassemblé 317 000 visiteurs et 194 exposants, sur 80 000m². Ouest-France vous dit tout ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle édition.

1. Les nouveautés et les « jeux made in France » à l’honneur

Bonne nouvelle, les trois constructeurs de consoles reviennent sur le salon parisien pour présenter leurs derniers titres : Nintendo avec Super Mario Party Jamboree et The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom ; PlayStation avec AstroBot et Xbox avec Indiana Jones et le Cercle Ancien. Les nouveautés de la fin d’année seront également de la partie, de Call of Duty : Black Ops 6 (sortie le 25 octobre) à Dragon Age : The Veilguard (le 31 octobre) en passant par Life Is Strange : Double Exposure (le 29 octobre).

Sur les stands éditeurs, il sera aussi possible d’avoir un aperçu de quelques jeux prévus pour 2025, comme le très attendu Monster Hunter Wilds, Double Dragon Revive ou encore le troisième volet de Little Nightmares. Le coin « Jeux made in France » mettra encore à l’honneur la production hexagonale, du jeu indépendant aux productions plus ambitieuses. Citons entre autres Crown Gambit, développé par les Rennais de Wild Wits, l’adaptation des Fourmis de Bernard Weber par le studio rochelais Tower Five, ou encore Warhammer 40 000 : Space Marine II, édité par PulluP Entertainment… Il y aura encore de quoi contenter tous les profils de joueurs !

Les vétérans du gaming seront ravis de retrouver l’espace retrogaming, qui célébrera cette année les 30 ans des consoles PlayStation et Saturn. Ce coin dédié aux jeux rétro et aux anciens systèmes, auxquels les visiteurs pourront s’essayer manette en mains, sera mis en musique par un DJ tout au long de ces cinq jours de salon.

2. Les créateurs de contenu invités en nombre

Le Paris Games Week est aussi l’occasion de voir « en vrai » ses créateurs de contenu favoris. Certains des streamers français les plus en vue se succéderont sur 10 scènes différentes, pour des animations autour du jeu vidéo et des « meet & greet » : Dobby, Kaatsup, Lebouseuh, LittleBigWhale, Valouzz, Lyegaia, Skyyart, Chowh1, Kayane, Locklear et Mickalow ont d’ores et déjà été confirmés par le salon.

Suivi par 1,8 million d’abonnés sur Twitch, Domingo animera la finale de la 2e édition de la compétition transgénérationnelle Macif, le samedi 26 octobre, avec son acolyte Jiraya. À ne pas manquer aussi les sessions Just Dance sur le stand Ubisoft, aux côtés de Dina, première championne olympique de la « discipline ».

À noter aussi la venue exceptionnelle du Japonais Ryozo Tsujimoto, producteur de la série de jeux vidéo à succès Monster Hunter (plus de 100 millions d’exemplaires vendus dans le monde), sur le stand Capcom.

3. Le jeu vidéo pour tous

Inclusion et diversité. Cette année encore, l’espace « Jeux made in France » accueillera les stands d’associations œuvrant pour la diversité et l’inclusion dans l’industrie du jeu vidéo, comme Women In Games, qui promeut l’égalité femmes/hommes, et Respect Zone, qui lutte contre les discriminations et le harcèlement en ligne. Des prises de parole associatives seront aussi au programme, avec la participation des structures telles Afrogameuses, Silver Geek, Women in Games et Respect Zone. Et pour la première fois, la finale de la CapGame Arena, une compétition inclusive et accessible à toutes et à tous organisée chaque année par CapGame, se jouera au Paris Games Week.

Lire aussi : Non, les joueurs de jeux vidéo n’ont pas moins d’activité physique et intellectuelle que les autres

L’espace Junior fait, lui, son retour : près de douze bornes seront à disposition pour les enfants et quatre pour les ados, tandis que des ateliers parkour dès 3 ans et des initiations ludiques à la programmation seront également proposés. Les parents ne sont pas oubliés avec le coin PédaGoJeux, conçu pour leur prodiguer des conseils sur le choix des jeux, le temps devant les écrans, les systèmes de contrôles parentaux… Autant de sujets utiles pour aborder le jeu vidéo sereinement au sein de la famille !

4. Toujours plus de compétitions e-sport

L’e-sport, ou « sport électronique », fait une percée notable dans la programmation du Paris Games Week. Avec, en point d’orgue, la « viewing party » des demi-finales des Worlds de League of Legends, dimanche 27 octobre. La grande scène du salon se transformera pour l’occasion en une véritable arène virtuelle, en présence des meilleures équipes internationales. Une première en France.

Lire aussi : La question du jour. Faut-il créer des Jeux olympiques pour l’e-sport ?

En parallèle, la scène e-sport accueillera des finales nationales, européennes, et même mondiales de grandes licences (Valorant, TrackMania), avec une programmation soutenue par Webedia. Sans oublier la finale nationale du Trophée des Séniors, le jeudi 24 octobre, qui réunira les meilleures équipes issues des qualifications sur l’épreuve phare de Wii Bowling.

5. Des rendez-vous au-delà du jeu

Le Paris Games Week veut aussi permettre au public de découvrir le jeu vidéo en tant qu’industrie culturelle. À ce titre, une émission spéciale du média spécialisée Origami sera enregistrée en direct, avec la participation de LaLinosse, Gautoz et Hoppy. Le public pourra également partager un moment plus intimiste avec la streameuse et présentatrice MamaPaprika lors de sa matinale intitulée « C’est pas trop tôt ».

La scène sera également le théâtre de débats et conférences sur des thématiques variées, toujours au-delà des jeux : « La musique des mondes ouverts », présentée par la Bibliothèque nationale de France, avec Fanny Rebillard (doctorante musicologue) et William Besserer (doctorant spécialiste de l’expérience sonore) ; « Les œuvres d’art dans les jeux vidéo », par Jean Jouberton (vidéaste, créateur de la chaîne Homo Ludens et du site Everygameamuseum.com) ; « La Game jam comme espace d’expression et découverte du jeu vidéo » avec notamment Studio Traversée et la Bourse Jeux vidéo.

6. Un « village » dédié au cosplay et un autre au manga

C’est une des nouveautés de cette édition : aménagé dans un décor de hangar militaire reconverti, le village cosplay invitera les visiteurs à participer à de nombreuses activités autour de cette pratique qui consiste à se glisser dans la peau des ses héros de jeu vidéo favoris. Des démonstrations en direct seront proposées sur le stand, où les créateurs travailleront leurs costumes et accessoires devant le public. Robes de princesses, armures « badass », armes factices… Certaines des plus belles réalisations seront exposées toute la durée du salon.

Des ateliers d’initiation permettront aussi, en une heure chrono, d’apprendre à manier les outils et matériaux et d’acquérir les compétences de base (dès 10 ans). Et, bien sûr, un espace photo donnera l’opportunité de poser aux côtés des cosplayers les plus talentueux de France.

Enfin, puisque certains mangas font l’objet d’adaptations en jeux vidéo (Dragon Ball, Bleach, Naruto…), le Paris Games Week dédié pour la première fois de son histoire près de 400 m² à cette culture. Les plus grandes maisons d’édition françaises y tiendront un stand, tout autour d’une statue géante de Luffy, le légendaire héros de la série One Piece.

Related Articles