«Il y a un vrai risque de tuer la marque “French Tech”»: l’inquiétude des start-ups françaises avant les législatives

«Il y a un vrai risque de tuer la marque “French Tech”»: l’inquiétude des start-ups françaises avant les législatives

ENQUÊTE – L’écosystème français de start-up, très soutenu depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, redoute l’incertitude actuelle et l’arrivée des extrêmes au pouvoir.

« Je ne fais pas de politique, mais quand elle s’immisce brusquement dans mon quotidien, cela m’inquiète. J’avais une bonne visibilité pour les trois prochaines années, et j’ai désormais peur que la dynamique s’enraye. » En quelques mots, Alexis Normand, patron de Greenly, une start-up qui réalise des bilans carbone pour le compte d’entreprises, résume le frisson qui parcourt actuellement la French Tech et l’écosystème numérique au sens large. L’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin les a plongés dans l’inquiétude. Ce n’est un secret pour personne : si la French Tech n’est pas née avec Emmanuel Macron, le locataire de l’Élysée s’en est fait l’un des plus ardents défenseurs.

Un exemple, probablement le plus parlant : via son bras armé Bpifrance, l’État a investi près de 30 milliards d’euros en aides et prêts à l’innovation depuis dix ans sur le secteur, devenant même en 2023 le premier investisseur européen (et le deuxième au niveau mondial)…

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