« Je fais mon mea culpa. J’ai fait une erreur de communication. Je ne suis pas le plus grand communicant et on s’est mépris sur mes propos : je n’étais pas en train de dire à Didier Deschamps et à ses équipes, les A et les Espoirs, comment ils devaient faire pour aborder une séance de tirs au but. Ce n’est pas mon domaine d’ailleurs. On s’est expliqué. Fin de l’histoire », a déclaré Hubert Fournier, le Directeur technique national, dans un entretien accordé mardi à l’AFP.
Le DTN avait expliqué le 9 février sur RMC vouloir mettre en place un processus pour les séances de tirs au but, que les équipes de France ont régulièrement perdues ces dernières années. Les A ont perdu ainsi la finale de la Coupe du monde contre l’Argentine (3-3, 4-2 aux t.a.b.) en 2022, les féminines en quarts de finale de leur Coupe du monde contre l’Australie (0-0, 7-6 aux t.a.b.) et les Bleuets la finale de la Coupe du monde U17 contre l’Allemagne en 2023 (2-2, 4-3 aux t.a.b.).
Deschamps n’avait pas du tout apprécié
En mars, Deschamps avait jugé « déplacée la sortie médiatique du DTN » et « même irrespectueuse pour le travail effectué par les entraîneurs nationaux, les gardiens de but, les analystes vidéos ». « Didier, c’est le plus grand sélectionneur de l’histoire du football français. Je n’avais pas, moi, vocation à lui dire comment il fallait aborder une séance de tirs au but, d’autant plus en finale d’une Coupe du monde où c’est plus particulier encore », a ajouté l’ancien coach de l’OL.
« Mais j’ai voulu informer de ce que l’on fait chez les jeunes parce que le format des compétitions évolue, qu’il y a de moins en moins de prolongations, qu’on se départage directement avec les tirs au but. On a perdu deux titres sur des séances de tirs au but. C’était le moment de se poser des questions, comment mieux aborder cet exercice », a clarifié Fournier.