French bee, la première compagnie aérienne française
spécialisée dans les vols long-courriers à bas coût, ouvrira une ligne entre Paris-Orly et Montréal dès avril 2025.
Le 30 avril 2025, French bee franchira une nouvelle étape dans son développement en lançant sa première liaison vers le Canada, avec des vols directs entre Paris-Orly et Montréal. Connue pour son modèle à bas coût sur le long-courrier, la compagnie française continue d’étendre son réseau avec quatre vols hebdomadaires, opérés par des Airbus A350-900. Ici, pas de compromis : confort, efficacité et écoresponsabilité sont au rendez-vous, avec une réduction de 25 % de l’empreinte carbone par passager.
Une expansion stratégique en Amérique du Nord
Après s’être implantée aux États-Unis avec des vols vers San Francisco (2018), New York (2021), Los Angeles et Miami (2022), French bee choisit Montréal comme nouvelle destination. La ville québécoise, en plein essor, s’attend à accueillir 12 millions de visiteurs par an d’ici 2025, et la compagnie espère capter une partie de ce marché florissant. L’occasion est trop belle pour être manquée. «Nous sommes fiers d’élargir notre réseau en Amérique du Nord, une région clé où les voyageurs sont de plus en plus à la recherche de vols abordables et pratiques», annonce au Figaro Christine Ourmières-Widener, présidente de French bee.
La compagnie française, fondée en 2016, s’est rapidement imposée avec son modèle unique de vols long-courriers à bas coût. Un marché de niche ? Pas tant que ça. «Le marché du long-courrier à petit prix est plus étroit que sur le court et moyen-courrier, mais il existe. Les voyageurs préfèrent dépenser leur budget vacances sur place et non dans un billet d’avion. L’un des moyens de faire la différence avec les transporteurs traditionnels consiste à densifier la cabine. Sur French bee, nous avons été les premiers à proposer 480 places dans un A350-1000», illustre la dirigeante. Par ailleurs, pour limiter ses coûts, elle partage beaucoup de moyens avec l’autre compagnie aérienne de Dubreuil, Air Caraïbes, qui, elle, n’est pas low cost. Cette stratégie de densification permet à la compagnie de proposer des tarifs imbattables tout en maintenant une offre de qualité, à l’image de cette nouvelle ligne vers Montréal.
Des prix accessibles pour tous les profils de voyageurs
Avec un tarif de 285 € l’aller-retour en classe économique, French bee s’adresse à tous les budgets. La cabine premium, elle, commence à 949 €, offrant une alternative plus confortable pour ceux qui le souhaitent. Pas de surprise à bord : chaque passager personnalise son expérience, des bagages aux repas. «Keep it simple!», rappelle Ourmières-Widener. Ici, tout est conçu pour que le voyage soit fluide, sans superflu.
Facile d’accès, rapide et moins cher, grâce à l’arrivée de la ligne 14 du métro, le départ de Paris – Orly se fera depuis le Terminal 4 à 19h20 avec un atterrissage à l’aéroport international de Montréal – Trudeau à 21 heures. Un peu tard. En revanche, le retour est programmé à 23 heures, avec une arrivée à Paris à midi le lendemain, de quoi profiter d’une journée bien remplie à Montréal. Quatre vols par semaine programmés toute l’année (lundi, mercredi, vendredi, dimanche), avec une rotation supplémentaire le samedi en juillet et août.
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Un modèle écoresponsable, sans concession
C’est dans l’optimisation que French bee excelle. Ses Airbus A350-900, parmi les plus modernes du secteur, consomment moins de carburant tout en offrant des prestations de qualité : prises USB, divertissement à la demande, écrans haute définition. Et l’impact est significatif : une empreinte carbone réduite de 25 % par siège. «French bee, c’est un million de passagers transportés en 2023. Nous espérons faire encore mieux en 2024», confie Marc-Antoine Blondeau, directeur général.
Avec cette nouvelle liaison, French bee s’attaque à un marché compétitif tout en affirmant son ambition de démocratiser les voyages long-courriers. Le créneau est clair : relier deux continents à moins de 300 €, tout en gardant l’essentiel. «Nous sommes convaincus que les passagers préfèrent consacrer leur budget vacances sur place, plutôt que dans le billet d’avion», conclut Ourmières-Widener. D’autant plus que les vols au départ de France et à l’arrivée pourraient à l’avenir être un peu (beaucoup) plus taxés par la nouvelle loi de finances pour 2025. Selon la Fédération nationale du transport aérien, la taxe Chirac ou taxe de solidarité sur les billets d’avion (TBSA) pourrait aller jusqu’à tripler, passant de 460 millions annuels actuellement à 1,5 milliard d’euros en 2025. En attendant, les billets pour Montréal sont déjà ouverts à la vente.
Plus d’infos sur frenchbee.com
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