By Avec un nouveau schéma tactique en 3-4-3 et malgré le forfait de nombreuses cadres (Katoto, Karchaoui, Bacha, Mbock, De Almeida), Laurent Bonadei, a remis sur de bons rails les Bleues, sorties par la petite porte de la compétition qu’elles rêvaient de gagner chez elles : les Jeux.
Décevantes dans le jeu cet été, elles ont montré davantage au stade Auguste-Bonal à Montbéliard vendredi soir devant 11.200 spectateurs, en confisquant le ballon aux Jamaïcaines. L’animation offensive, cheval de bataille du sélectionneur jusque-là adjoint fidèle d’Hervé Renard, a été séduisante grâce aux pistons Sandy Baltimore et Delphine Cascarino et à la milieu Kenza Dali, tranchantes et mobiles.
Non convoquée par Hervé Renard depuis décembre dernier et pour les Jeux, l’attaquante du Paris FC Clara Mateo a été alignée sur le côté droit.
Et tout un symbole, elle a inscrit le premier but sous l’ère Bonadei, en profitant de l’erreur d’une défenseuse pour ouvrir le score (1-0, 22e). Très disponible et remuante, elle a tenté tout au long de la première période sans être assez précise pour marquer son sixième but avec les Bleues (13e, 26e, 33e, 37e), avant d’être plus discrète en seconde mi-temps.
Le Sommer se blesse
Sandy Baltimore, comme souvent face à des équipes de ce niveau, a brillé sur son côté gauche en marquant sur un super enchaînement, contrôle reprise de volée (3-0, 48e). Hormis un contre jamaïcaine (9e), les Bleues, désormais descendues au 10e rang Fifa, ont surclassé leurs adversaires (42e Fifa) et n’ont jamais été mises en danger. Trois nouvelles ont même pu profiter de leurs premières minutes sous le maillot tricolore (Le Mouël, Gago, Caputo).
Elles ont gardé aussi leurs bonnes habitudes et ont marqué sur un coup de pied arrêté. La capitaine Wendie Renard a fait sa spéciale sur un corner de Kenza Dali en croisant judicieusement sa tête (2-0, 39e). Pour sa première dans les buts en tant que nouvelle N.1 et avec une nouvelle ligne défensive devant elle (Renard, Cascarino, Samoura), Constance Picaud n’a quasiment pas eu besoin de s’employer, avant d’affronter la Suisse (25e) mardi soir à Genève.
La seule mauvaise nouvelle est la sortie sur blessure d’Eugénie Le Sommer en toute fin de match. Rentrée à l’heure de jeu, elle a semblé de nouveau victime d’une gêne au bout d’une course, alors qu’elle enchaîne les pépins physiques depuis plusieurs mois.
