Les médias espagnols se sont fait écho, ce jeudi, d’une affaire d’abus sexuel concernant Hugo Mallo, défenseur international (3 capes avec la Roja) de 33 ans déclaré coupable d’abus sexuel auprès d’une mascotte de l’Espanyol Barcelone. Le juge du tribunal pénal numéro 19 de la capitale catalane a reconnu le joueur coupable de faits remontant au 24 avril 2019. Ce jour-là, alors qu’il s’apprêtait à disputer un match sur le terrain de l’Espanyol avec son club du Celta Vigo, Hugo Mallo, au moment de saluer les joueurs adverses, s’était dirigé vers les deux mascottes de l’Espanyol, un « couple » de perruches.
S’il avait serré la main de la mascotte représentant une perruche mâle, le capitaine du Celta avait touché, sous son costume, la poitrine de la femme habillée en perruche femelle, qui avait alors reculé et repoussé Mallo avec sa main.
« Un comportement libidineux »
Cette affaire avait connu une suite judiciaire après la plainte déposée par la mascotte : provisoirement classé en septembre 2019, le dossier avait été rouvert en 2021, et l’audience programmée en mai 2023 pour finalement se tenir le 11 juillet 2024. Deux mois plus tard, la décision du juge Roig Tejedor est rendue publique : « L’accusé, dans un comportement libidineux, a porté atteinte à l’intégrité sexuelle de la jeune femme déguisée en perruche ».
Passé entre-temps à l’Internacional Porto Alegre (2023-2024) puis à l’Aris Salonique depuis août dernier, Mallo, qui a toujours nié les faits, a écopé d’une amende de 7000 € et du règlement des frais de justice de la victime et du parquet. L’affaire remontant à 2019, il a échappé à une peine bien plus lourde et à l’accusation d’agression sexuelle qui est applicable depuis l’entrée en vigueur de la loi « solo si es si » ( « seul un oui est un oui », en français) de septembre 2022.