«Faites pas chier avec “petit score”, on est en quart, a lâché le Matelassier au journaliste qui avait utilisé l’expression dans sa question. [C’était un] gros match défensivement de l’équipe. Je l’ai toujours dit : sans une grande défense, tu ne peux pas aller loin. On s’est créé encore quelques occasions. On n’a pas réussi à se mettre dans les meilleures positions pour trouver la frappe parfaite. Il faut continuer à travailler ça. C’était encore un nouveau système pour nous, il faut qu’on s’habitue. »
Quand a-t-il appris qu’il allait jouer à droite ?
« C’était ce matin. Je suis au service du coach et du collectif. Comme on dit toujours, on s’adapte. C’est ce qui est important pour les joueurs d’aujourd’hui, être capables de jouer partout, se sacrifier pour le collectif. Dans notre groupe, on en a pas mal [des joueurs capables de se sacrifier], c’est un plaisir de jouer avec ce vestiaire. »
Il est relancé sur cette notion de « sacrifice »…
« Sacrifice, ça va être mal repris. Le coach m’a dit de jouer ici, j’ai joué ici. Je ne lui demande pas pourquoi il me met dans le onze ou sur le banc. Peu importe où je joue, je vais me donner à fond. Il sait très bien où j’aime [jouer], moi, je le sais aussi. Mais tant que je suis sur le terrain, tant que je joue, je vais tout donner pour l’équipe, pour ce coach, qui a grandement confiance en moi. J’essaye toujours de lui rendre sur le terrain. »
«Il ne nous a pas manqué beaucoup. On avait un plan aujourd’hui et on a bien fait. On savait qu’avec la qualité de la France, on n’allait pas avoir beaucoup de possession. On a eu des occasions. C’est dommage d’encaisser un but comme ça, mais c’est le foot. »
« Quand tu donnes trop d’espaces à la France, c’est très difficile de défendre sur Mbappé, Griezmann ou Thuram. C’était difficile de mettre la pression avec ce plan mais il a tenu jusqu’à 5 minutes de la fin. C’est dommage. »
Une récompense logique, tant le défenseur des Bleus a muselé Jérémy Doku.
Il est actualisé, forcément, avec ce superbe succès français.
Randal Kolo Muani : « Cela fait vraiment plaisir. On avait vraiment poussé pendant ce match, on tirait pas mal mais sans cadrer. J’ai eu cette chance d’essayer de cadrer ce tir et il est contré, ça va au fond. On est très contents et très fiers. »
« La coach m’avait demandé d’amener ma fraîcheur, de les bousculer avec ma vitesse. »
On remercie nos copains de Sofascore de ne pas avoir piqué du nez.
«C’est beau, on a fait un gros match face à une belle équipe, c’était serré. Même si je pense qu’on a eu beaucoup plus de possession et d’occasions. Kolo, c’est Kolo, c’est beau. Tant mieux pour lui et pour l’équipe. »
Castagne et Carrasco sortent, De Ketelaere et Lukebakio entrent..
Après une action à deux à l’heure, Koundé donne en retrait à Kanté qui sert Kolo Muani. La frappe étrange du Parisien du droit est contrée par Verthongen et ça rentre.