Son but, sur un penalty contestable, est sans conteste celui qui a reçu le plus d’acclamations. Comme en 2021, Emmanuel Macron a participé à un match caritatif en faveur des Pièces jaunes avec le Variétés Club de France, garni de cinq champions du monde 1998, Eden Hazard et autres Didier Drogba. Le président n’a pourtant pas été le plus acclamé ce mercredi après-midi à Plaisir (Yvelines). Cet honneur est revenu à Didier Deschamps, parrain de la fondation bénéficiaire d’un chèque de 57 500 € grâce aux ventes liées à l’événement.
« Le match était très bien, même si sur le terrain on a fait comme on peut, a plaisanté le sélectionneur après la rencontre. C’est toujours un plaisir de jouer pour la bonne cause, c’est important. Ces événements servent à envisager de nouveaux projets, avec encore plus d’activités sportives pour les centres hospitaliers. » L’ancien Nantais a montré qu’il conservait de beaux restes au milieu de terrain, où il évoluait avec le PR. Ce fut parfois plus compliqué pour ses anciens coéquipiers et notamment Christian Karembeu, malmené par un Emmanuel Adebayor déchaîné.
Un croche-pied sur Diouf
Le Togolais figurait dans l’équipe adverse, menée par Arsène Wenger et dotée d’un joli effectif avec Sonny Anderson, Samuel Eto’o ou El Hadji Diouf. L’ancien Lensois, fringant, a aussi été impliqué dans une action insolite avec Emmanuel Macron. Après lui avoir passé un petit pont, le locataire de l’Elysée l’a volontairement crocheté pour le faire chuter, avant d’en rire avec lui. C’était d’ailleurs le mot d’ordre du jour pour le président, qui a multiplié les tapes dans les mains et les plaisanteries avec les autres joueurs malgré une terne prestation.
« On est là pour une cause caritative, parce que les jambes c’était pas ça, s’en est amusé Marcel Desailly. Le président ? Il a été intense, discipliné et a été intéressant dans son rôle de milieu défensif. Et buteur, vous vous rendez compte ? C’est le meilleur joueur du match (rires). » Il n’en fallait pas plus pour enchanter les partenaires d’un jour des célébrités.
« C’était très sympa, s’est enthousiasmé Mehdi Belmiloud, agent de la ville de Plaisir et joueur de l’équipe Wenger. Après, forcément qu’ils ont été avantagés en face parce qu’ils ont le président (rires) ». Mais aussi par la présence de Robert Pires, affûté et triple buteur en à peine 10 minutes. L’entame parfaite pour l’équipe présidentielle, finalement vainqueur 5 buts à 3. Et l’opportunité pour le chef de l’Etat de s’offrir un ultime bain de foule avec les licenciés de Plaisir, invités pour l’occasion.