By
À l’occasion d’une visite sur la base aérienne de Villacoublay ce mardi, Gabriel Attal a fait le point sur le dispositif de lutte anti-drones mis en place dans le cadre des Jeux Olympiques.
Le Premier ministre démissionnaire a indiqué que “depuis une dizaine de jours, en moyenne six drones ont été interceptés chaque jour aux abords des infrastructures des Jeux”.
“Nous sommes prêts, tout est prêt pour que ces Jeux soient une réussite”, a répété ce mardi matin le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal. Depuis la base aérienne 107 de Vélizy-Villacoublay où il se trouvait pour faire le point sur le dispositif de lutte anti-drones mis en place dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques, il a assuré que la sécurité serait au rendez-vous et a fait le point sur le bilan de ce dispositif spécial. “Depuis une dizaine de jours, en moyenne six drones ont été interceptés chaque jour aux abords des infrastructures des Jeux olympiques”, a-t-il indiqué, précisant que les hors-la-loi pouvait être de simples touristes désireux de capter des images.
“Il y a eu ce week-end et ce dimanche plusieurs interceptions de drones qui se trouvaient à proximité immédiate du village olympique. Ce qui montre que le système fonctionne puisque les drones ont été interceptés et que les télépilotes ont été interpellés” avec la complicité du ministère de l’Intérieur, a déclaré le chef du gouvernement qui “s’attend à intercepter des drones encore dans les jours à venir”.
“La sécurisation de l’espace aérien et notamment la lutte anti-drones font partie des priorités” du gouvernement, a rappelé Gabriel Attal. “Rien ne doit pouvoir nous échapper. C’est la raison pour laquelle des systèmes de détection, de brouillage, d’interception, des moyens de défense sol-air sont déployés sur la plaque parisienne à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, mais également aussi sur les lieux qui accueilleront des épreuves.”
Opérations de déminage
Accompagné du ministre des Armées Sébastien Lecornu, le Premier ministre démissionnaire a remercié les “18.000 femmes et hommes du ministère des Armées” qui sont “engagés, déployés partout en France hexagonale et en outre-mer, 11.000 sur la plaque parisienne en Ile-de-France” à l’occasion des Jeux olympiques pour assurer la sécurité des spectateurs, des athlètes et des chefs d’État qui feront le déplacement. Outre la surveillance des espaces aériens, ceux-ci réalisent aussi des opérations de déminages nautiques sur la Seine pour la préparation de la cérémonie d’ouverture et des déminages sur terre.
