De nouveaux radars en 2025 capables de détecter trois infractions supplémentaires ? | TF1 INFO

De nouveaux radars en 2025 capables de détecter trois infractions supplémentaires ? | TF1 INFO

Le gouvernement veut mettre en place des radars ultra-modernes, capables de détecter de nouvelles infractions.
L’utilisation du téléphone au volant pourrait par exemple être repérée.
Les parlementaires doivent examiner cette mesure du projet de loi de finances pour 2025.

Non-port de la ceinture, non-respect des distances de sécurité… Les radars pourront peut-être bientôt détecter plusieurs infractions, et plus seulement les excès de vitesse. C’est en tout cas le souhait du gouvernement, qui veut voir ces dispositifs ultra-modernes arriver sur les routes dès l’année prochaine. Mais les parlementaires doivent encore débattre de cette mesure.

Si le nombre de radars devrait atteindre 4160 dans l’Hexagone en 2025, une hausse de 4% par rapport à 2024, “de nouvelles infractions pourront être déployées sur plusieurs centaines d’équipements”, selon une annexe du ministère de l’Économie au projet de loi de finances actuellement débattu à l’Assemblée nationale.

Une amende de 135 euros et trois points en moins sur le permis

“Selon les capacités technologiques et l’homologation nécessaire”, ces nouveaux radars pourraient ainsi flasher les automobilistes qui ne portent pas la ceinture de sécurité, qui ne respectent pas les distances de sécurité entre les véhicules ou qui utilisent leur téléphone au volant. Autant d’infractions pour le moment seulement repérées par les forces de l’ordre lors de contrôles. Si vous êtes verbalisés, ces violations du code de la route sont toutes passibles d’une amende de 135 euros et d’un retrait de trois points sur le permis de conduire.

Les premières contraventions ne devraient pas tomber avant plusieurs mois, le temps de fabriquer et d’installer ces nouveaux radars. Des tests seront effectués avant une généralisation au grand public, afin d’adapter la technologie selon le type de route ou la densité du trafic, par exemple. Dans la présentation du projet, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, évoque le recours à “l’intelligence artificielle” et à la “datascience” pour améliorer les performances du contrôle automatique.

Enfin, l’État devrait aussi acquérir de “nouveaux véhicules” capables de transporter ces radars dernière génération, dont on ne connait pas encore le nombre exact envisagé par le gouvernement.

Le gouvernement prévoit d’allouer 46,3 millions d’euros à l’entretien des radars existants et à l’installation de nouveaux équipements. Mais des députés de tout bord ont déposé des amendements pour augmenter le budget de la sécurité routière. Ils n’ont pas encore été examinés ce samedi 26 octobre. Le déploiement ou non de ces radars automatiques est donc pour le moment dans les mains des parlementaires.


Zoe SAMIN

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