Clara Chappaz, directrice de la mission French Tech et ex-dirigeante de start-up, fait son entrée au gouvernement de Michel Barnier en tant que secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique.
Nouvelle secrétaire d’État pour le Numérique et maintenant l’IA
À 35 ans, elle succède à Marina Ferrari, qui ne sera restée que sept mois au Numérique et avait hérité d’un statut de secrétaire d’État alors que son prédécesseur, Jean-Noël Barrot, avait le rang de ministre délégué.
Les dossiers qui l’attendent sont liés aux questions soulevées par l’IA et aux problèmes financiers de nombreuses start-up françaises.
Depuis 2021, Clara Chappaz dirigeait la mission French Tech chargée, selon son site Internet, de « soutenir la structuration et la croissance de l’écosystème des start-up françaises, en France et à l’international ». Au moment de sa nomination, cette diplômée de l’ESSEC et de la Harvard Business School aux États-Unis avait salué une « opportunité de servir mon pays », de « créer un impact à l’échelle internationale, mais aussi d’apprendre les codes d’un nouveau monde ».
Avant de rejoindre la mission French Tech, Clara Chappaz avait occupé différents postes de direction au sein de start-up en France et à l’étranger. De 2019 à 2021, elle était une des dirigeantes de Vestiaire Collective, licorne française (valorisée à plus d’un milliard de dollars) et premier site mondial de revente de mode d’occasion haut de gamme et de luxe. Avant cela, elle avait travaillé chez Lyst, moteur de recherche de mode soutenu par LVMH et basé à Londres, et avait dirigé Zalora, première plateforme de e-commerce de mode en Asie du Sud-est, à Bangkok et à Singapour.
Lors de son MBA à la Harvard Business School à Boston de 2016 à 2018, Clara Chappaz avait lancé sa propre start-up, Lullaby, dédiée au marché d’occasion pour les produits pour bébés.