Hier, mardi 7 mai, un Boeing 787-900 d’Air France reliant Paris CDG à Seattle, aux USA, a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence à l’aéroport canadien d’Iqaluit après avoir détecté une odeur de brûlé dans la cabine pendant le vol. Des “odeurs suspectes” qui rappellent l’incident du vol AF291 entre Osaka au Japon et Paris du 24 avril dernier.
Le vol 338 d’Air France avait quitté l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à 10 h 30, heure locale, et devait atteindre l’Aéroport international de Seattle-Tacoma, dans l’État de Washington, à 11 h 20 heure du Pacifique.
Un autre appareil d’Air France a été dépêché depuis Montréal pour récupérer les 260 passagers, trois pilotes et neuf membres d’équipage de cabine, afin de les transporter vers l’aéroport JFK de New York. Ils ont pu décoller 10h après leur atterrissage forcé. Une fois à New York, Air France leur a proposé des solutions de réacheminement vers Seattle.
L’aéroport d’Iqaluit, dans la province canadienne du Nunavut, est situé près de la route polaire qu’empruntent régulièrement les vols reliant l’Europe à l’Amérique du Nord. Il est inclus dans les plans de vol comme aéroport de déroutement pour de nombreuses compagnies aériennes ayant des problèmes techniques ou médicaux.