By Arsenal prend ses aises au sommet de la Premier League. En s’imposant sereinement contre Chelsea (5-0), les Gunners ont mis la pression sur leurs poursuivants. Les Gunners, qui ont de loin la meilleure différence de buts, comptent trois points mais un match d’avance sur Liverpool et quatre unités pour deux rencontres de plus que Manchester City.
Cette différence a encore été soignée ce mardi, face à des Blues remaniés. Privé de Malo Gusto, Mauricio Pochettino s’était également passé de Thiago Silva et Trevor Chalobah, pourtant convaincants contre City (0-1) en Cup ce week-end. Place à Alfie Gilchrist (20 ans) dans le couloir droit, à qui Declan Rice et Leandro Trossard ont souhaité une bonne première titularisation en lui donnant le tournis sur le premier but (1-0, 4e).
Djordje Petrovic ne l’avait pas aidé, en commettant une petite faute de main sur la frappe de Trossard mais s’est bien rattrapé ensuite. Il a longtemps maintenu son équipe, privée de Cole Palmer (malade) et ballottée dans le jeu, en vie avec plusieurs arrêts réflexes. Ce n’est qu’après trente minutes que Chelsea est enfin sorti mais Nicolas Jackson, qui aurait pu être exclu pour une vilaine semelle (9e), a manqué la seule occasion du match pour les visiteurs (40e).
L’affaire aurait pu être pliée par Kai Havertz (voir ci-dessous), elle l’a été par Ben White. Le latéral droit a profité d’un ballon mal repoussé pour crucifier Petrovic à bout portant (2-0, 52e). Et une fois l’élan trouvé, Arsenal a déroulé. Havertz a enfin marqué sur une ouverture de Martin Odegaard (3-0, 57e), puis a scellé la victoire au milieu des défenseurs passifs (4-0, 65e). Et pour remercier les “olé” qui descendaient des travées, Ben White a trouvé la lucarne opposée en manquant son centre (5-0, 71e). La conclusion d’une large victoire, qui permet à Arsenal de prendre provisoirement le large au sommet de la Premier League et surtout de soigner sa différence de buts (56), loin devant Liverpool (43) et Manchester City (44).
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En s’imposant par cinq buts d’écart, Arsenal a signé sa plus large victoire dans le derby londonien en 209 rencontres. En 2014, Chelsea l’avait emporté 6-0 à domicile.
Le joueur : Havertz punit son ancien club
Longtemps, l’Emirates a dû se demander s’il rechignait à enfoncer son ancien club. Kai Havertz a d’abord enchaîné les mauvais choix, préférant la passe quand il fallait frapper (10e) et inversement (26e). Puis il a manqué un face-à-face à sa portée (51e). Mais c’est lorsque l’occasion était la plus difficile que le buteur de la finale de Ligue des champions 2021 a frappé. L’Allemand a bien pris la profondeur et s’est joué de Gilchrist avant de lober Petrovic. Puis il a profité de la passivité adverse pour marquer d’une frappe précise, en poteau rentrant. Ses dixième et onzième buts de la saison en Championnat, récompense de ce qui ressemble à sa meilleure saison depuis son arrivée en Angleterre en 2020.
