By Lorsque Mike James, à cinq secondes du buzzer final du temps réglementaire du 37e All-Star Game LNB disputé dimanche soir à l’Accor Arena, décidait sur un deuxième lancer franc de fracasser le plexiglas afin de figer le score (130-130, 40e) et d’envoyer les deux sélections en prolongation, les intentions des 24 acteurs de la soirée devenaient on ne peut plus claires : la rencontre, accrochée, ne pourrait se régler que sur une action basket.
Le meneur américain de l’AS Monaco n’aura pas à regretter le sacrifice puisque son équipe, celle des étrangers de Betclic Élite, s’est imposée pour la dix-huitième fois en 33 éditions, augmentant un peu plus son avance sur l’équipe France qui n’aura pas réussi à maîtriser les cinq minutes de temps additionnel.
Comme souvent, les principaux acteurs ont mis trois bons quart-temps à se mettre en action, se contentant d’enchaîner les paniers en première période, avant de progressivement hausser le niveau de jeu. L’occasion, quand même, de distinguer les prétendants au titre honorifique de MVP de la partie. Côté étrangers, Shevon Thompson (21 points, 31 d’évaluation), lauréat surprise, s’était rapidement mis en action tandis que James (24 points) aurait pu rafler la mise pour la deuxième année consécutive grâce à sa grande fin de match. Chez les Français, Nadir Hifi (22 points), Théo Maledon (23 points), Bastien Vautier (19 points) et Élie Okobo (18 points) auraient pu prétendre à la distinction.
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Pour la quatrième fois en cinq ans, le All-Star Game français a eu droit à une prolongation. L’année dernière, les étrangers l’avaient également emporté, 154 à 149 (a.p.).
Dans une enceinte comble – 15 846 spectateurs, nouveau record pour l’événement -, la soirée, animée par les différents concours (« Skills », revisité, trois points et dunks), également dominés par les étrangers, s’est parfaitement déroulée. Les deux mascottes NBA importées de Miami et Philadelphie ont notamment permis une montée en température progressive, et le traditionnel shoot du milieu de terrain (suivi d’un deuxième, tenté et manqué par Nicolas Lang) a électrisé la foule malgré une tentative largement manquée.
Le All-Star Game français, qui gagnera à gommer quelques scories et longueurs, a une nouvelle fois fait ses preuves. Déjà considéré comme l’un des événements référence en la matière, il s’est assuré, à deux mois du rendez-vous estampillé NBA, récemment décrié, de le rester au moins un an de plus.
