By Par une froide après-midi de
décembre 2024, j’ai eu l’immense plaisir d’interviewer Didier
Colin, astrologue renommé et auteur prolifique, dont les travaux
éclairent depuis des décennies les consciences humaines à travers
l’astrologie.
Cette figure incontournable de l’astrologie contemporaine a
récemment publié un livre aux éditions FIRST, intitulé “Le Dictionnaire
merveilleux de l’astrologie”, une œuvre qui explore avec poésie
et profondeur les symboles, les mythes et les significations de cet
art millénaire. Lors de cet entretien, nous avons abordé la
situation politique et l’avenir de la France dans un contexte de
crise, une question qui préoccupe de nombreux Français aujourd’hui.
Découvrez dans cet article son avis d’astrologue sur la question et
ce que prédisent les cycles planétaires pour l’Hexagone et le
monde.
– Bonjour M. Colin, pouvez-vous nous raconter à
quelle fin avez-vous écrit votre plus récent ouvrage, paru aux
éditions FIRST, “Le dictionnaire merveilleux de l’astrologie”
?
– Avec ce livre, je m’adresse à un public très large parce que
je ne pense pas que ce soit très compliqué de le dire. Mon livre
s’adresse à toutes celles et ceux qui s’interrogent à propos de
l’Astrologie, mais qui ne savent pas vraiment comment ça
fonctionne, d’où ça vient, et quel instrument merveilleux elle
constitue. C’est bien pour ça que je l’ai intitulé “Le dictionnaire
merveilleux de l’astrologie”, parce qu’en fait aujourd’hui, on ne
sait plus réellement s’émerveiller et qu’on a besoin d’avoir des
éléments, des repères, des valeurs qui nous invitent à nouveau à
nous émerveiller dans un monde totalement chaotique où l’on perd
justement tous les repères. Je l’ai conçu comme un dictionnaire,
mais en fait, on peut aussi le lire de A à Z en suivant le
déroulement du livre, parce que tout s’enchaîne très bien. Enfin,
je l’ai conçu de cette façon. Alors, j’ai essayé d’y mettre tout ce
que moi, j’ai appris, compris et que je découvre toujours depuis 50
ans que je pratique l’astrologie, puisque ça fait maintenant 50 ans
et je ne m’en suis jamais lassé.
Vous voyez, j’ai toujours la même passion. Quand je croise des
personnes qui s’interrogent sur elles-mêmes, je suis toujours aussi
passionné parce que j’ai le goût de l’autre. J’ai toujours eu le
goût de l’autre et, en fait, ce qui m’a amené à devenir astrologue,
c’est que j’ai trouvé dans le zodiaque tous les éléments qui me
permettaient de synthétiser ce que je percevais intuitivement chez
les autres.
En fait, ce qui m’intéresse, c’est l’être et pouvoir lui donner
des éléments qui vont lui permettre de mieux se connaître lui-même
et de trouver ses propres réponses à ses questions. Oui, donc ce
bouquin est un bouquin d’initiation à l’astrologie, dans le sens
où, en suivant le fil de mon livre, on peut trouver tous les
éléments qui sont dans le zodiaque et qui aident une personne à
mieux se comprendre, à s’accepter telle qu’elle est à travers son
thème astral.
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– Vous mentionnez les cycles planétaires et leur
importance pour anticiper l’avenir des nations. Dans votre regard
d’astrologue, quelles sont vos prévisions pour la France en 2025,
surtout dans le contexte d’une période de forte instabilité
politique ?
Alors en fait, moi effectivement, je me garderai bien de faire
des prévisions pour une nation de manière aussi générale, sans
faire une étude vraiment approfondie de la question. En fait, ce
que je dis dans mon livre, c’est qu’il est regrettable que
justement, on ne prenne pas l’astrologie en considération pour
comprendre un petit peu comment fonctionnent les courants
collectifs, parce qu’en fait, il y a des astres en astrologie qui
sont typiques de ces derniers et qui permettent de comprendre
comment les choses peuvent évoluer.
Oui, sur le plan collectif, c’est Uranus, Neptune et Pluton
notamment. Voilà, et ces astres, qui ont été découverts
relativement récemment, sont tout à fait révélateurs des courants
collectifs. Moi, là où je porte mon attention en ce moment, c’est
sur l’entrée de Pluton en Verseau. Vous savez sans doute que
Pluton rentre en Verseau depuis la fin novembre 2024. Or, le
dernier séjour de Pluton en Verseau date de 1777. C’est-à-dire que
son dernier passage dans cette constellation d’air s’est déroulé
entre 1777 et 1796. Vous savez ce qui s’est passé à cette période
?
– Oui, la Révolution
française.
Voilà, oui, mais pas seulement en France, hein. Ç’a changé le
monde !
Donc en fait, c’est ce à quoi il faut s’attendre que ce soit en
France ou ailleurs. Je pense que l’on vit dans un monde dans lequel
l’on donne tous les pouvoirs à des êtres – je parle là des hommes
politiques – qui sont complètement dépassés par les événements, qui
ont un ego surdimensionné et qui n’ont aucune vision du futur. Ces
hommes au pouvoir passent leur temps à gérer des crises qu’ils ne
voient pas venir. Le fait de laisser les autres décider pour nous
est une très mauvaise idée. C’est absolument absurde parce
qu’effectivement, on veut tellement préserver son confort, ses
acquis, ses habitudes qu’on ne veut pas prendre la responsabilité
d’intervenir et d’agir, ce qui est une erreur fondamentale. On voit
bien qu’effectivement, le monde en ce moment, je l’ai dit tout à
l’heure, est totalement
chaotique.
– Et vous croyez que cela mènera à une sorte de
révolution ?
Justement parce qu’on n’a plus de repères, on n’a plus de
valeurs. Il faut dire aussi qu’on nous a tant trompés, trahis avec
des valeurs qui étaient peut-être bonnes en soi, mais qui ont été
mal gérées, mal défendues et qui ont été bafouées. Ça ne peut pas
fonctionner comme ça. Donc au niveau des courants collectifs,
qu’est-ce qui se passe ? Eh bien, je pense qu’effectivement, il va
y avoir une espèce de ras-le-bol profond, mais beaucoup plus
profond que tout ce qu’on a connu jusqu’à présent.
Parce que jusqu’à présent, ce sont des feux de paille, des
crises sporadiques. Enfin, ce que révèle Pluton en Verseau, ce qui
s’est passé lors de son passage en Verseau il y a plus de 200 ans,
c’est que l’homme a créé de nouvelles institutions, de nouveaux
modèles, de nouvelles méthodes pour gouverner les peuples, si
toutefois un peuple peut être bien gouverné. Mais il peut l’être,
hein, c’est évident !
– Vous pensez alors que des nouvelles
institutions vont naître, mais aussi des nouveaux leaders
politiques pour mieux nous guider ?
Il va falloir faire appel à de nouvelles personnes, des
personnes qu’on ne voit pas, qu’on ne connaît pas encore, qui ne se
sont pas manifestées. Mais surtout, il faut créer de nouvelles
méthodes, c’est ça que va nous apporter Pluton en Verseau. Mais
cela n’arrivera pas sans bouleversement, sans crise grave. Il faut
s’y attendre, il faut s’y attendre !
– En conclusion, on doit
s’attendre à des crises graves en 2025 en France et dans le monde
?
Pas forcément en 2025, mais dans les dix, quinze années à venir.
Cela dit, il s’agit de crises salutaires. Parce que Pluton est à la
fois un destructeur et un créateur. Son influence ne crée pas sans
détruire, vous voyez ? Mais il ne détruit pas sans créer non plus.
À chaque fois que cet astre est passé en Verseau, plein de
nouvelles idées sont nées, vous voyez, qui ont été mises en
application et qui n’ont pas tout de suite porté leurs fruits. Cela
a mis du temps. C’est quand même en 1789, à ce moment-là, qu’on
trouve les racines de nos démocraties, dont on est très fier, dont
on se vante tant, mais qui souffrent énormément. Parce qu’elles
sont usées jusqu’à la garde, il faut renouveler tout ça.
Ça me semble aberrant. Cependant, ce que j’observe – et ça je le
vois quand je discute avec les individus – c’est que lorsqu’on
parle avec une personne isolée, elle sait, mais lorsqu’elles sont
réunies, elles ne le voient plus, parce que cela implique justement
de s’impliquer beaucoup plus.
© éditions
first
– Notre avenir collectif dépendrait alors d’une prise de
conscience des individus, une sorte d’éveil social et politique qui
nous permettrait d’avancer ?
Le monde extérieur n’est rien d’autre qu’une projection de notre
monde intérieur. On n’arrive pas à comprendre ça et, du coup, on
attend tout du monde extérieur. Parce qu’on a tout projeté à
l’extérieur. Mais c’est tout le contraire qu’il faut faire ! Il
faut retourner vers soi. Pas d’une manière égocentrique, mais d’une
manière intelligente qui va nous permettre de nous remettre en
question nous-mêmes, de ne plus vivre dans le déni et de faire ce
qu’on est capable de faire là où on se trouve.
Il ne s’agit pas de demander aux individus l’impossible, mais de
faire simplement ce qu’ils peuvent faire, ce qu’ils savent faire là
où ils sont. Chaque individu doit faire cet effort sur lui-même et
par lui-même, et là, tout devient possible !
