Mbappé, Griezmann, Matuidi… Quels sont les footballeurs qui investissent dans la French tech ?

Mbappé, Griezmann, Matuidi… Quels sont les footballeurs qui investissent dans la French tech ?



Que ce soit dans des licornes bien connues de l’écosystème ou bien dans des jeunes sportechs, les investissements des joueurs de foot dans des start-up françaises se sont multipliés ces dernières années.

Les rumeurs sur une supposée fortune colossale de Mathieu Flamini ont peut-être suscité des vocations. L’ancien milieu de terrain, qui a fondé en 2008 une deeptech spécialiste de la chimie verte nommée GF Biochemicals, a fait figure de pionnier parmi les footballeurs français à s’investir dans la tech. L’exemple de Mathieu Flamini n’est plus un cas isolé. Désormais, plusieurs actuelles ou anciennes gloires du ballon rond misent sur des start-up de la French tech.

Blaise Matuidi : le plus investi

En tant que footballeur, Blaise Matuidi avait la réputation de se démultiplier aux quatre coins du terrain et impressionnait par sa capacité à occuper plusieurs postes. Dans la French tech, ce n’est pas très différent. Nommé parrain du programme French Tech Tremplin en 2023, l’ancien milieu de terrain de l’équipe de France a participé à la célèbre émission “Qui veut être mon associé”. Il a également fondé Playse en 2024, une start-up qui propose des entrainements de football innovants pour les jeunes de 6 à 12 ans. Surtout, Blaise Matuidi a lancé début 2022 Origins, un fonds d’investissement qui compte à son portefeuille 20 start-up dont Alan ou encore Upway. Origins est soutenu par d’autres footballeurs, comme Olivier Giroud, N’Golo Kanté ou encore Kingsley Coman.

Antoine Griezmann et Kylian Mbappé : à fond derrière Sorare

La licorne des footballeurs. Voilà un surnom qui convient bien à Sorare. Déjà parce que cette start-up valorisée 4,3 milliards de dollars en 2021 a développé une plateforme NFT de fantasy football. Mais aussi car elle compte parmi ses investisseurs des figures du ballon rond, dont Kylian Mbappé et Antoine Griezmann. Le premier, encore discret en tant que business angels, a investi dans Sorare en 2022, sans que le montant n’ait été communiqué. Le second a rejoint le train un peu plus tôt car il a participé à la Série A de Sorare en 2021 avant de remettre la main à la poche un an plus tard pour la Série B. Antoine Griezmann a également rejoint Athletico Ventures, un collectif d’investissement qui a notamment participé en octobre dernier à la levée de fonds de Gladia, une start-up spécialiste de la reconnaissance vocale. A noter que le collectif compte parmi ses rangs d’autres footballeurs dont Randal Kolo Muani ou Sébastien Haller.

Raphaël Varane : le serial business angel

Raphaël Varane vient tout juste de raccrocher les crampons. Mais il ne devrait pas avoir trop de mal à trouver une reconversion. En effet, l’ancien défenseur du Real Madrid est un investisseur très actif. Il compte à son portefeuille plusieurs start-up : Kinvent (spécialiste de la rééducation fonctionnelle), Kobi (une start-up qui veut démocratiser l’accès au sport), Footbar (qui commercialise un capteur analysant les performances de joueurs amateurs) ou encore Docent (une marketplace d’œuvres d’art). Si ces investissements ont été réalisés en tant que business angel, cela pourrait changer puisque Raphaël Varane a rejoint en avril Trail Capital, un fonds cofondé par le pilote de Formule 1 Pierre Gasly.

Sébastien Haller et Eugénie Le Sommer : le pari Weezl, un ChatGPT de l’arbitrage

En juillet 2023, Weezl a conclu un tour de table en pré-amorçage auprès d’une dream team de business angels. En effet, six athlètes de haut niveau ont participé au financement de cette start-up qui a développé un assistant IA dédié à la compréhension des règles du sport : Rudy Gobert, Cyril Gane, Teddy Riner, Nedim Remili, Sébastien Haller et Eugénie Le Sommer. Le montant de la levée de fonds n’a pas été rendu public mais il s’élève à 150 000 euros selon CFNews. La solution développée par Weezl vise à la fois le grand public pour l’aider à mieux comprendre un sport, mais aussi les arbitres en proposant des modules de formation.

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