By Où s’arrêtera le Paris Basket ? Le club de la capitale, qui découvre l’Euroligue cette saison, a signé vendredi une 10e victoire de suite, infligeant à l’Olympiakos sa première défaite de la saison à domicile (96-90) pour conserver sa place de leader.
Les Parisiens, qui avaient battu lors de la précédente journée la plus longue série d’invincibilité d’un club du championnat de France dans la compétition (8 par Monaco la saison dernière), n’ont plus perdu depuis le 17 octobre sur le terrain du Bayern Munich (109-107).
Les gros bras tombent les uns après les autres
Après un bon tiers de la saison régulière (14 matchs sur 34), ils pointent en tête (11 victoires pour 3 défaites) avec un succès d’avance sur le Fenerbahçe et trois sur le premier non qualifié directement pour les quarts de finale, le FC Barcelone (7e). De quoi voir un peu venir.
Le parcours parisien dans la compétition est d’une solidité redoutable. Les joueurs de Tiago Splitter se sont imposés pour la quatrième fois à l’extérieur sur les cinq derniers matchs, face au FC Barcelone, à l’Efes Istanbul, au Maccabi Tel-Aviv et donc à l’Olympiakos. Quatre équipes qui totalisent 13 titres en C1.
En Grèce, la fin de match a été dantesque encore une fois. Paris menait de 20 points à sept minutes de la fin (80-60), avant d’encaisser un 22-0 pour se retrouver deux points derrière quatre minutes plus tard. Dans le sillage de TJ Shorts (21 points et 8 passes décisives), Maodo Lô a été l’homme de la fin de match : l’international allemand a dégainé un tir primé à 20 secondes de la sirène pour donner trois points d’avance (89-86), avant de réussir ses deux lancers-francs à une poignée de secondes du buzzer (93-90).
Monaco reprend sa marche en avant
Un tir primé de Nadir Hifi (20 points) au buzzer après une interception a scellé le succès parisien malgré un énorme Evan Fournier (25 points), qui avait sonné la révolte grecque et maintenu l’espoir en toute fin de match (91-90 après un 3 points à cinq secondes de la sirène). Insuffisant pour battre cette équipe de Paris qui n’en finit plus d’épater.
De son côté, Monaco a de son côté profité de la venue de la lanterne rouge, l’ALBA Berlin, pour reprendre vendredi sa marche en avant (100-80) interrompue par la première défaite de l’ère Vassilis Spanoulis, lors de la précédente journée face à l’Olympiakos justement (89-80). L’ASM revient à hauteur de la troisième place (9 victoires/5 défaites).
