Contre toute attente, c’est une table qui a éveillé en Kate Winslet le désir d’incarner la reporter de guerre Lee Miller, décédée en 1977. Ayant acquis ce meuble qui lui avait appartenu, l’actrice s’est demandé pourquoi personne n’avait porté à l’écran la vie de la photographe, tout en imaginant les conversations partagées avec ses célèbres amis artistes. «Après un bon repas concocté par Lee, une discussion avec Jean Dubuffet a inspiré Richard Hamilton pour élaborer son concept du pop art», raconte Antony Penrose, fils de Lee Miller, dans un podcast de France Culture. Fils qui a grandi entouré de tant de Picasso qu’il pensait que ce mot était synonyme de tableaux! Ses amis artistes, Lee les avait connus à Paris alors qu’elle partageait la vie de Man Ray, après avoir brièvement posé comme mannequin à New York.
Antony Penrose n’a jamais su du vivant de sa mère qu’elle avait été reporter de guerre pour le Vogue britannique. Et qu’elle en avait ramené des récits et des photos poignants, documentant notamment la libération des camps de concentration de Buchenwald et Dachau. C’est essentiellement de cette période que traite le film Lee Miller, qui sort ce mercredi et que Kate Winslet a présenté lundi soir au Zurich Film Festival.
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