By RÉCIT – Les Immortels, gardiens du «bon usage» de la langue, travaillent à cette édition depuis 1935. L’ouvrage sera remis au président de la République le 14 novembre.
Avec la parution du tome IV s’achève la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie française. Un travail titanesque qui sera salué le jeudi 14 novembre par une cérémonie sous la Coupole en présence d’Emmanuel Macron, «chef et protecteur de l’Académie ». Ce titre honorifique a, d’abord, été attribué au cardinal de Richelieu. Nous sommes au XVIIe siècle. À l’heure où les patois sont de règle, où Paris se divise entre le parler de la cour et celui de la « ville », où l’orthographe est anarchique, la grammaire, fluctuante, il faut un visage homogène.
Le ministre de Louis XIII a l’idée, à la chandelle du cercle Conrart, rue Saint-Martin à Paris, d’une institution qui donnerait ses règles à la langue, sur le modèle des académies florentines. Notre actuelle Académie française. Les lettres patentes du roi en janvier 1635 entérinent la création de l’Institution, qui entend rendre la langue « pure, éloquente, et capable de traiter les Arts…
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