Ligue 1 : Après la défaite contre l’OM, Lens se cache derrière l’arbitrage

Ligue 1 : Après la défaite contre l’OM, Lens se cache derrière l’arbitrage

La troisième défaite de Lens en quatre rencontres (1-3), samedi, a convoqué Pierre Dréossi. Après la rencontre, le DG de Lens est venu spontanément dire « Stop ». « Cela fait un moment qu’on a de la frustration, a expliqué le dirigeant. J’ai l’impression qu’après chaque action litigieuse, on appelle le VAR. On ne peut pas nous prendre des points et ne rien dire. Beaucoup (d’autres) de fautes n’ont pas été sifflées. Les interprétations sont souvent contre le RC Lens. On commence à en avoir marre. »

Le dirigeant évoquait l’égalisation de Rémy Labeau Lascary (85e) annulée sur intervention du VAR. M. Wattellier est revenu à une faute d’Angelo Fulgini qu’il n’avait pas signalée. Et a donné un coup franc devant la surface lensoise d’où Pierre-Emile Höjbjerg a inscrit le 3e but olympien (3-1, 89e).

« Il y a beaucoup de décisions contestables »

Will Still, entraîneur de Lens

« L’arbitre est à 1,5 m, rappelait Will Still, l’entraîneur. Il y a une main de Rabiot dans la surface juste avant. Elle n’est pas signalée non plus. Il y a beaucoup de décisions contestables. À la pause, il y a un cinéma pas possible dans le tunnel (de l’OM) pour mettre la pression sur l’arbitre. Et en seconde période, il y a des choses pas très claires, pas nettes. » « Notre contenu est bon, notre efficacité mauvaise, ajoutait Dréossi. Contre Lille (0-2, le 26 octobre), on nous refuse un but aussi. Ces décisions changent les résultats et le classement. »

Dréossi et Still ont moins parlé de l’inefficacité de leur équipe (xG de 1,93). De sa faiblesse athlétique autour de l’heure de jeu. Des nombreux efforts de marquage individuel haut, de pressing intensif, qui pèsent. L’effectif manque de justesse. L’animation collective technique reste perfectible (centres, gestes décisifs, jeu combiné vers l’avant). Le défi physique, le jeu long, les deuxièmes ballons sont utiles. Élargir cette palette avant d’aller à Reims (vendredi) est la seule voie de survie.

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