By Cet hiver, la compagnie low cost easyjet ouvre 27 nouvelles lignes au départ de la France. Des lignes stratégiques depuis Paris, Lyon ou encore Nice promettent de connecter les Français à des horizons inédits.
Malgré la fermeture de sa base toulousaine prévue en mars 2025, easyJet, deuxième compagnie aérienne en France pour les vols court et moyen-courriers, continue son expansion. Avec 27 nouvelles lignes pour l’hiver 2024-2025, la compagnie britannique à bas coût conforte sa place de choix en connectant les grandes villes françaises à des destinations stratégiques.
L’Égypte et le Nord en tête d’affiche
Parmi les destinations les plus attendues, l’Égypte se distingue. Pour la première fois, easyJet propose des vols directs vers Hurghada et Sharm el-Sheikh (à partir de 50 € l’aller), deux stations balnéaires emblématiques du pays. Ces lignes au départ de Paris-CDG et Lyon (dès le 2 novembre pour Hurghada) s’adressent à une clientèle en quête de soleil durant la période hivernale. À titre d’exemple, depuis Paris-CDG, Hurghada sera desservie trois fois par semaine les mardi, mercredi et samedi (à partir de 50 € l’aller).
En parallèle, les amoureux du Grand Nord seront ravis de la nouvelle offre vers Rovaniemi, la ville du Père Noël. Des liaisons directes depuis Bordeaux, Lyon et Nice permettront de rejoindre cette destination prisée dès le 30 novembre, les mercredi et samedi. Kittilä en Finlande et Tromsø en Norvège s’ajoutent également à la liste des villes desservies au départ de Paris-CDG, avec deux vols hebdomadaires les jeudi et dimanche.
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Des lignes régionales renforcées
Le transporteur aérien met également l’accent sur ses bases régionales. Lyon, Bordeaux et Nice voient une augmentation significative de leur capacité cet hiver. Lyon, par exemple, profitera d’un vol hebdomadaire exclusif vers Newcastle, chaque samedi à partir du 4 janvier 2025, tandis que Berlin, destination particulièrement plébiscitée, sera desservie deux fois par semaine, les vendredi et dimanche. De Bordeaux, c’est Rome qui sera à l’honneur dès le 28 octobre, avec deux vols hebdomadaires, chaque lundi et vendredi. Ces nouvelles lignes viennent compléter une offre déjà robuste, consolidant la position d’EasyJet dans les aéroports régionaux.
À Nice, EasyJet continue de diversifier ses destinations, notamment avec l’ouverture d’une ligne vers Agadir au Maroc, desservie deux fois par semaine (mardi et samedi). Lanzarote aux Canaries figure également parmi les nouvelles options, idéale pour échapper aux températures hivernales. Ce vol sera disponible dès le 2 novembre, chaque mercredi et samedi.
Les amateurs de destinations plus classiques trouveront leur bonheur avec un renforcement des liaisons vers le bassin méditerranéen. Rabat sera désormais accessible depuis Bordeaux deux fois par semaine (mardi et samedi). De même, Athènes, dont les vols s’étendent désormais de novembre à mars, sera desservie depuis Lyon, Bordeaux et Nice. Quant aux Îles Canaries, leur attractivité ne faiblit pas, avec une capacité augmentée de 23 % vers Lanzarote et Fuerteventura depuis Paris-CDG.
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Tarifs accessibles et connectivité régionale
Dans un contexte où le prix des billets d’avion est à la hausse, easyJet réussit à maintenir des tarifs attractifs. Avec des vols à partir de 35 euros TTC, la low cost s’assure d’être compétitive. Réginald Otten, directeur adjoint d’easyJet pour la France, souligne : «Nos nouvelles destinations permettent aux Français de s’envoler vers des lieux de rêve à des prix accessibles, tout en répondant à une demande croissante de flexibilité et de diversité des choix.»
Avec ses 22 aéroports desservis en France, easyJet affirme son rôle crucial dans la connectivité des régions françaises. Ce développement s’inscrit dans une stratégie de long terme visant à renforcer les liens entre les grandes villes régionales et les destinations internationales. Par exemple, Strasbourg, souvent perçue comme en retrait sur les cartes aériennes, bénéficiera désormais d’une nouvelle liaison vers Londres Gatwick, chaque lundi, vendredi et dimanche, à partir du 11 novembre.
Derrière cette croissance effrénée, une question émerge : easyJet ne serait-elle pas en train de marcher sur les plates-bandes des compagnies françaises ? Air France, notamment, pourrait voir certaines de ses liaisons court-courrier grignotées par l’offre agressive du transporteur britannique, qui, sans complexer, n’hésite pas à élargir son spectre de destinations à des prix toujours plus attractifs. Le géant du ciel français parviendra-t-il à endiguer cette montée en puissance ou devra-t-il redéfinir sa stratégie pour rester dans la course ? La question se pose alors que Bercy a confirmé jeudi 10 octobre la cible d’une taxation supplémentaire d’un milliard d’euros de l’aérien en France, lors de la présentation du projet de loi de finances (PLF) 2025.
