Peu après 19 h 30, à la nuit tombée, Wissam Ben Yedder est sorti du tribunal entouré de ses deux avocates, Mes Hasna Louze et Marie Roumiantseva, ébloui par les flashes, avant de se faufiler dans une rue adjacente, les caméras et micros semés. Incognito, ou presque, au beau milieu des allées colorées et des terrasses animées de la vieille ville niçoise. Trois heures plus tôt, il avait été accueilli par la même meute jusque dans le sas vitré de la salle d’audience. Puis l’attaquant de 34 ans, tout de noir vêtu, a patienté de longs instants au fond de la salle, jusqu’à 17 h 23 et son appel à la barre.