Notre une de mardi consacrée à Mason Greenwood a suscité de nombreuses réactions indignées. Quand une une est à ce point mal comprise, c’est qu’elle est ratée.
L’idée était de décrire en trois pages (dont la une) comment Mason Greenwood avait réussi ses débuts sportifs avec l’OM, et comment ses trois buts en deux matches lui valaient « l’amour sans condition » de son club et d’une très grande majorité de ses supporters. « Quitte à oublier une affaire qui continue de ternir sa réputation chez lui, à Manchester », rappelait le sous-titre de une.
Cet « amour »-là n’est pas et n’a jamais été le nôtre. Depuis qu’il a été question que Mason Greenwood signe à Marseille, nous avons largement évoqué les violences conjugales qui lui sont reprochées. La vidéo et les photos de sa compagne agressée nous ont révulsés. Dans notre édition de mardi, en pages 2-3, nous avons une nouvelle fois rappelé cette affaire sordide. Un article entier rappelait que l’Angleterre n’avait rien pardonné à son ex-enfant prodige.
Au-delà du cas Greenwood, la lutte contre toute forme de violences envers les femmes est la nôtre depuis longtemps. Nous y avons consacré de nombreux sujets sur le site, le magazine, la chaîne et le journal, y compris en une. En première page mardi, nous n’avons hélas pas trouvé les bons mots pour poursuivre cet indispensable combat, sur et en dehors des terrains. Cela nous rend tristes et désolés.