De patronne de la French Tech à secrétaire d’État au Numérique, 6 choses à savoir sur Clara Chappaz

De patronne de la French Tech à secrétaire d’État au Numérique, 6 choses à savoir sur Clara Chappaz

Ce 21 septembre, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé son gouvernement. Clara Chappaz succède à Marina Ferrari et devient secrétaire d’État à l’IA et au numérique. Une nouvelle très bien reçue dans l’écosystème des start-up français, et pour cause.

Diplômée de Harvard

Car à seulement 35 ans, Clara Chappaz dispose déjà d’une robuste carrière dans le secteur de la tech. Diplômée de la prestigieuse école de commerce française ESSEC, elle a complété sa formation avec un master à la Harvard Business School.

Ouverte sur l’international

Clara Chappaz parle 5 langues. Au cours de sa carrière, elle a vécu et travaillé dans sept pays différents, notamment au Japon, en Thaïlande, à Hong Kong, à Singapour, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Une solide expérience dans l’écosystème des start-up

Outre des stages chez des géants comme Apple et The Walt Disney Company, la nouvelle secrétaire d’État s’est forgée une solide expérience dans l’écosystème des start-up à l’échelle globale.

Elle a dirigé l’expansion internationale de Lyst, un moteur de recherche de mode soutenu par LVMH et basé à Londres, et travaillé comme directrice de Zalora, la première plateforme de commerce électronique de mode en Asie du Sud-Est, à Bangkok et à Singapour. Pendant ses études à Harvard, Clara

Chappaz a lancé sa propre entreprise, Lullaby, une place de marché d’occasion pour les produits pour bébés. De 2019 à 2021, elle était la directrice commerciale de Vestiaire Collective, licorne française et leader mondial dans la revente de mode d’occasion haut de gamme et de luxe.

Dirigeante de la Mission French Tech

En 2021, Clara Chappaz est nommée directrice de la Mission French Tech. Son rôle : structurer et favoriser la croissance des start-up françaises, tant au niveau national qu’international, aux travers d’événements et de politiques publiques.

Durant sa mission, elle a accompagné des start-up dans leur phase de croissance et leur internationalisation, renforçant l’écosystème des deeptech, greentech et entreprises spécialisées dans l’IA. Elle a également mis l’accent sur les régions françaises, avec l’objectif d’accroître la visibilité et le financement des jeunes pousses présentes sur l’ensemble du territoire.

Des actions pour la représentation des femmes

Chez Vestiaire Collective, Clara Chappaz était responsable de la task force « women empowerment ». Une mission durant laquelle elle a réalisé des portraits de femmes inspirantes, partagés avec les employés de la licorne, rapporte Les Échos.

Mais c’est à la tête de la Mission French Tech que la jeune dirigeante a œuvré avec ardeur pour les femmes évoluant dans la tech. Elle a, par exemple, élaboré un pacte parité pour l’égalité homme-femme. Signé par plus de 700 start-up, il fixe un quota minimum de 20 % de femmes dans les conseils d’administration d’ici à 2025, et intègre la formation de 100 % des managers sur la diversité, la lutte contre les discriminations et le harcèlement.

Une nomination saluée par la French Tech

Au sein de la French Tech, les voix s’élèvent pour féliciter Clara Chappaz, à l’instar de Roxanne Varza, directrice générale de Station F, ou de Thibaud Elzière, fondateur du start-up studio Hexa.

Sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la secrétaire d’État doit faire face à un contexte complexe, marqué par la crise du financement en Europe. Elle devra surtout promouvoir et développer l’écosystème de l’intelligence artificielle en France, alors que la technologie poursuit son essor à travers le monde.

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