By Céline Boutier, meilleure golfeuse française de tous les temps, a passé une bonne partie de sa vie d’adulte loin de son pays natal. À 18 ans, elle a quitté l’Hexagone pour aller étudier la psychologie et parfaire son swing à l’université Duke [en Caroline du Nord], où elle a notamment remporté le championnat universitaire féminin par équipe de la NCAA, devenant ainsi la numéro 1 mondiale du circuit amateur.
Son diplôme en poche, elle s’installe ensuite à Dallas pour se rapprocher de son entraîneur, Cameron McCormick, connu pour avoir aidé [l’Américain] Jordan Spieth à se hisser au plus haut niveau et à remporter quelques-uns des tournois les plus prestigieux au monde. En 2018, elle intègre le circuit pro de la Ladies Professional Golf Association (LPGA), dont elle a atteint la troisième place l’an dernier.
Mais si Céline Boutier ne pose pas souvent le pied dans son pays natal, elle sait tirer parti de ses rares passages. L’an dernier, la trentenaire a remporté son premier tournoi majeur, l’Amundi Évian Championship, avec une confortable avance de six coups. Une victoire célébrée directement sur le 18e trou avec ses proches, venus l’arroser de champagne.
“Je crois que c’était le moment le plus fort de ma carrière, confie-t-elle, par téléphone, depuis Dallas. C’est un tournoi que je voulais gagner depuis très longtemps, que je regardais quand j’étais petite. Il m’a toujours fait rêver, et je dois avouer que c’était un peu surréaliste de me retrouver au centre de l’attention pendant cette remise des prix que j’ai si souvent vue à la télé, avec les trophées et les hymnes.”
Elle était la première française à décrocher ce prestigieux titre sur le magnifique parcours d’Évian, et la troisième à remporter l’un des tournois du Grand Chelem, après Cather
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Source de l’article
The New York Times (New York)
Avec 1 600 journalistes, 35 bureaux à l’étranger, 130 prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.
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