Les Jeux, l’esprit olympique, la communion entre les Nations, tout ça, tout ça, on adore. Mais on va mettre ça de côté vendredi soir à Bordeaux : c’est là que les Bleus du foot vont affronter l’Argentine en quart de finale du tournoi olympique.
Interrogé mardi soir après la victoire contre la Nouvelle-Zélande (3-0), l’attaquant Jean-Philippe Mateta a donné le ton. « L’Argentine, ce sont les sont derniers champions du monde, une équipe qui se retrouve toujours en finale des tournois qu’elle dispute », a dit le joueur de Crystal Palace. Et d’enchaîner : « Avec ce qui s’est passé récemment, tous les Français sont touchés. On verra ce qui va se passer en quart »
Le chant raciste et les sifflets
Ce qu’il s’est passé ? Beaucoup de choses. La rivalité sportive, bien sûr, avec le mythique France-Argentine de 2018 en Russie, puis la finale perdue aux pénos en 2022 au Qatar. Mais surtout le chant raciste qui tourne et retourne chez les Argentins depuis le Mondial qatari, à base de Bleus qui « viennent d’Angola », de « putain de Mbappé » et de « passeports français ».
Ce chant des plus élégants est ressorti du tiroir après la victoire de l’Albiceleste à la Copa America mi-juillet. Conséquence : les équipes argentines ont droit à des torrents (mérités) de sifflets dans les stades depuis leur arrivée à Paris. Pour l’heure, le sélectionneur Thierry Henry n’a pas jeté de l’huile sur le feu. « il y a un autre tournoi qui commence », a-t-il simplement commenté mardi soir à l’heure de la qualif.