Ce mardi dans nos colonnes, Jean-Pierre Caillot, le président de Reims et du collège de L1, annonçait que la prochaine réunion, après celle de samedi dernier, se tiendrait ce jeudi. Mais finalement, selon nos informations, il a été décidé de la repousser d’un jour afin d’avoir tous les éléments pour décider dans l’interminable feuilleton des droits de diffusion de la Ligue 1 pour la période 2024-2029. Mais aussi parce qu’il s’agit de la date limite de validité de l’accord entre la LFP et la plate-forme Warner Bros Discovery pour le projet de chaîne 100 % L1 distribuée auprès de tous les opérateurs, mais sans minimum garanti.
Cette option est la plus probable. L’autre solution est celle de DAZN, révélée dans L’Équipe. L’entreprise britannique, désireuse se développer sur le marché français, qui a formulé, il y a très peu de temps, une proposition financière de 400 millions d’euros annuels pour toute la Ligue 1, rejetée par la LFP, a proposé un nouveau schéma : une offre pour huit des neuf matches de chaque journée à 375 M€ par an, en moyenne, sur les cinq prochaines saisons (avec la prise en charge des frais de production par LFP Media). Mais les garanties apportées par DAZN ne satisfont pas les clubs. Car ce sont des engagements de DAZN Europe et pas des garanties bancaires. Une formule pas vraiment rassurante après l’épisode Mediapro, le diffuseur sino-espagnol qui avait proposé la lune à la LFP avant de stopper les versements dès la deuxième échéance, à l’automne 2020.
Certains espèrent encore beIN Sports
Certains croient encore à une intervention de beIN Sports. Jean-Pierre Caillot indiquait ce mardi dans nos colonnes : « Jusqu’au bout, on peut avoir de l’espoir… L’espoir fait vivre. Sur ce que je sais, beIN est intéressé par le produit. Mais jusqu’à aujourd’hui, cela ne se traduit pas par une offre concrète. C’est un peu la guerre des nerfs. » Un ou deux autres estiment aussi que c’est encore possible. Quoi qu’il en soit, il faut faire vite car la saison redémarre dans un mois.