Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 08 juillet 2024 à 18h08
Le stress était à son comble vendredi lors de France – Portugal, particulièrement pour Adrien Rabiot dont la présence en conférence de presse lundi, à la veille de retrouver l’Espagne, annonce a priori son retour.
Adrien Rabiot l’a répété plusieurs fois lundi, l’objectif est très clair : gagner l’Euro. Ce qui passe donc par un petit exploit face à l’Espagne, mardi en demi-finales à Munich, qu’il devrait vivre sur le terrain contrairement au quart devant le Portugal, puisqu’il était suspendu. Et ça ne lui a pas plu du tout ! “Avant celui-là, je n’avais jamais vécu de quart de finale en tribune, c’est hyper stressant et même bien plus ! J’avais des crampes, alors que je n’en ai pas sur le terrain !”
“Ce serait plus facile si Mbappé et Griezmann étaient au top, on s’adapte”
Le milieu de la Juventus, désormais très habile face à la presse, botte parfaitement en touche lorsqu’il est questionné sur la sortie de Kylian Mbappé à propos des passes en profondeur qui ne lui arrivent plus depuis que Paul Pogba n’est plus là : “Il faut s’adapter, nous aussi on s’adapte à nos attaquants et la manière dont ils aiment les ballons, en club comme en sélection.” Il ne cherche pas non plus à nier les méformes de ce même Kylian Mbappé ainsi que d’Antoine Griezmann, en profitant pour appuyer encore et toujours sur les vertus du collectif : “On attend beaucoup plus d’Antoine, car il en est capable. Quand on sait ce qu’il a fait au dernier Mondial, dont il a sans doute été le meilleur joueur, on est évidemment tous surpris. Mais on est derrière tout le monde. Ce serait plus facile s’ils étaient au top, ce n’est pas le cas et on s’adapte.”
Adrien Rabiot, dans le ton de ces Bleus sûrs de leur force malgré les questions récurrentes sur le jeu déployé, est confiant avant de retrouver cette Espagne dont il ne rejette pas non plus les qualités évidentes. Mais qu’importe : “Tout le monde est unanime, ce sont eux qui jouent le mieux, fidèles à eux-mêmes avec la possession. Ils sont complets, mais ils ont peut-être leurs faiblesses aussi. On sait qu’il faut les bouger, les autres les ont beaucoup laissés jouer… Et face à nous, beaucoup changent leur jeu et se dénaturent, il faut prendre ça en compte. On verra.” On a bien du mal à imaginer la Roja attendre dans sa moitié de terrain, mais après tout, effectivement, on n’en serait plus à une surprise près.