Victor Wembanyama a oublié de fermer la porte du basket américain derrière lui, et trois petits curieux Français ont décidé d’en franchir le seuil, histoire voir ce qu’il s’y trouvait derrière. Zaccharie Risacher (Atlanta) et Alexandre Sarr (Washington) en premier et deuxième choix de la draft NBA mercredi, Tidjane Salaün (Charlotte), 6e et même un quatrième en bonus, Pacome Dadiet (25e position, New-York) : pas de doutes, l’avenir est radieux pour le basket français.
« Je suis vraiment fier de contribuer au succès de mon pays, a expliqué Zaccharie Risacher en conférence de presse, avant d’avoir un mot pour ses compatriotes. Je connais très bien Tidjane et Alex. Réaliser notre rêve ensemble, c’est exceptionnel. »
« Maintenant, c’est parti pour le travail »
Les trois premiers cités s’accordent à dire que la soirée a été riche en émotions. Une déferlante que beaucoup avaient anticipée, mais dont le poids à l’impact surprend quand même. Risacher : « c’est incroyable, c’est difficile de mettre des mots sur ce que j’ai pu ressentir, parce que c’était indescriptible. C’était l’ascenseur émotionnel. » « Je suis un peu chamboulé, a quant à lui admis Salaün. Sixième, c’est énorme. Maintenant, c’est parti pour le travail. »
Même refrain stakhanoviste pour le numéro un de la soirée, qui fait déjà une promesse, celle de « dormir dans le gymnase ».