Avec sa fameuse crinière poivre et sel de vieux rocker, Ricardo Gareca, le sélectionneur du Chili, rappellera quelques bons souvenirs aux supporters français. Il était le boss du Pérou vaincu par les Bleus sur la route de leur sacre mondial en 2018 (1-0). Successeur de Marcelo Bielsa ou Jorge Sampaoli, Gareca a une vision enthousiaste de son sport, et il espère que sa formation, emballante contre l’Albanie, vendredi à Parme (3-0), va récidiver pour son dernier gros test avant la Copa America (du 20 juin au 16 juillet, aux États-Unis).
« On va essayer de maintenir notre style et notre idée de jeu, quel que soit notre adversaire, a-t-il expliqué à la Commanderie, lundi midi. La France sous pression ? Évidemment qu’il y a toujours des critiques quand on ne gagne pas les matches. C’est quelque chose d’habituel, et je ne pense pas que les Français soient plus touchés que ça. »
Privé de Guillermo Maripan (genou), Gareca devrait reconduire une large partie de l’équipe ayant dominé l’Albanie, avec Alexis Sanchez en créateur derrière l’attaquant, et il hésitait surtout lundi sur le poste de gardien, entre le vétéran Claudio Bravo (40 ans) et l’ordinaire numéro 1 Brayan Cortes.